Mon point de vue
Un problème à mon avis, concernant cette nouvelle sur la loi d'accès, c'est que cette législation ratisse trop large. Visant au départ surtout à permettre à une personne d'accéder aux dossiers de l'État la concernant, pour en corriger les erreurs ou inexactitudes ou indiscrétions éventuelles, on a accouché d'un droit de faire travailler des fonctionnaires des divers paliers de gouvernements durant des heures, voire des jours ou des semaines pour compiler des données en vue de satisfaire une curiosité idéologique, ou politique, ou citoyenne très (trop) personnalisée ou orientée. Il faudrait en resserrer et recadrer le recours aux demandes d'accès à l'information. Une loi ça se change. En restreignant, on pourrait mettre plus de pression sur ce qui est essentiel et choisir ses combats.
Par exemple, connaître comment sont gérés et dépensés les fonds publics, ou savoir ce qui est dans notre dossier médical, ou autre, cela est important. Et que les partis politiques ne s'y trompent pas. Ce qui les sert aujourd'hui dans l'opposition pour dénicher des scandales réels ou imaginaires chez un parti au pouvoir, devient leur épée de Damoclès (suspendue au-dessus de leur tête par un seul crin de cheval) s'ils prennent le pouvoir.
Un exemple : connaître les dépenses de Radio-Canada, société d'État largement subventionnée
Moi par exemple, j'aimerais savoir si les producteurs et auteurs du Bye Bye à Radio-Canada sont des salariés ou des travailleurs autonomes (Ce qu'on nous dit ces dernières années). Parce que s'ils sont des travailleurs autonomes (entrepreneurs), alors où sont les appels d'offres publics des dernières années dans la communauté artistique? Dans quels journaux ou plate-formes ces appels d'offres ont-ils été publiés? Et s'ils sont salariés, quels salaires ont touché ces donc, «fonctionnaires» de l'État, millionnaires de surcroît, très à gauche économiquement, pour promouvoir durant des années leurs positions idéologiques et politiques?