lundi 14 mai 2012

«Où est l'offre?» disent les leaders étudiants à Denis Lévesque de LCN


Jour de l'annonce de la démission de la ministre de l'Éducation. À l'émission de Denis Lévesque (réseau LCN) du 14 mai 2012, les leaders étudiants affirment sérieusement ne pas avoir eu d'offre précise du gouvernement. Auraient-ils accepté une entente de principe qui n'existait pas? Pourquoi le texte de la plus récente offre écrite du 5 mai 2012 n'était-il pas disponible à leurs membres sur leurs sites web, plusieurs heures après les négociations?
Est-ce cela leur transparence, eux qui donnent des leçons de démocratie? Auraient-ils donc fait voter leurs membres sur une offre imaginaire? Les trois leaders des grandes centrales syndicales qui ont accompagné une rencontre de négociation entre les étudiants et le gouvernement du Québec et qui ont recommandé d'accepter l'offre, auraient-ils été des amateurs en la matière, eux habitués à revendiquer? 

Que cette jeunesse arrogante cesse de rire de nous S.V.P. Qu'on décrète vite l'annulation des sessions scolaires après 14 semaines de chaos anarchique.  On rit de nous. Et que tout ce beau monde aille travailler et apprenne la vraie réalité du quotidien. Quand ils reviendront aux études subventionnées, ils apprécieront. Ils se sont ennivrés de révolte, maintenant qu'ils se réveillent un lendemain d'annulation de cession et qu'ils aient mal à la tête (au sens figuré  et métaphorique évidemment).

Et soit dit en passant, ce sont leurs fonds de retraite et non les nôtres qu'ils paieront (autre fausseté répandue). Il n'en tient aussi qu'à eux d'avoir plus de 1,7 enfants par couple s'ils veulent de bons programmes sociaux.