La décision est tombée, la CAQ (Coalition Avenir Québec) n'aura pas le statut de groupe parlementaire au Parlement de Québec et devra faire élire des députés sous cette bannière politique. Bien que cela "assomme" en quelque sorte le nouveau parti en lui accordant moins de temps de parole dans les débats et le privant de revenus significatifs, le risque d'une telle interprétation des règles parlementaires était pourtant bien réel.
La CAQ tablait sur le vote de fusion de l'ex-ADQ qui bénéficiait déjà de ce statut à l'Assemblée nationale, depuis sa déconfiture de 2008, avec ses quelques députés "survivors" élus (après avoir pourtant joué le rôle d'opposition officielle suite aux élections provinciales de 2007). Le problème prévisible, c'est que la CAQ a avalé l'ADQ qui a donc cessé d'exister légalement en tant que parti. C'est là, semble-t-il, le prix à payer pour avoir refusé de joindre l'ADQ. La décision avait ses avantages, dont celui de légitimer publiquement la primauté au chef François Legault, mais comprenait aussi certains risques ou désavantage, dont l'actuel confirmé: moins de temps de parole et moins de budget; «budget de recherche et de fonctionnement» comme le mentionne TVA.
C'est la dure école de la vie politique, pour la CAQ.
Voir la vidéo La CAQ n'est pas reconnue, de TVA-nouvelles.