lundi 31 janvier 2011

Facebook : bonheurs et frustrations d'un novice

31 janvier 2011. Que pensez-vous des médias sociaux comme Facebook


Pour ma part, j'ai été un peu déçu, mais j'y trouve une utilité certaine, surtout depuis que j'ai migré vers Facebook, après 2 autres essais peu concluants

Montage d'une pseudo-page Facebook.
Yapasdpresse.blogspot.com
Ce qui m'a mené vers Facebook 

Je trouve génial que des anciens camarades de classe ou collègues de travail ou autres connaissances personnelles, puissent dans un instant d'ennui, par une journée de pluie, chercher mon nom, reconnaître ma "face" et rétablir contact avec moi s'ils le désirent. Après quelques déménagements en 20 ou 25 ans et même des changements de ville de résidence pour suivre le travail, de leur côté ou du mien, cela s'imposait.

J'ai d'abord essayé des médias sociaux autres que Facebook auparavant. Mais avec Facebook, je me suis rapproché davantage de mon intention première, de renouer avec d'anciennes connaissances (contacts) et amis. Qui ne connaît pas Facebook? C'est donc une merveilleuse banque de noms lorsqu'on cherche des amis qu'on a perdu de vue.

Et pour ce qui est de l'autre volet; la publication d'opinions et réflexions, Blogspot de Google fait bien le travail. Mes sujets me semblent un peu trop sérieux, politiques ou éthiques pour Facebook.

Quelques irritants de Facebook, pour ce qui me concerne

Malgré le potentiel intéressant de Facebook, il demeure que j'ai certaines insatisfactions relatives à son utilisation.

Mon premier irritant, à l'inscription

Ce qui m'a le plus irrité en m'inscrivant, c'est l'impossibilité d'inscrire uniquement mon année de naissance sans les jours et mois. Résultat: la tentation de tricher pour éviter de se faire voler son identité pour le clonage d'une carte de crédit, par exemple. Facebook en devient un peu plus bidon, car les plus prudents vont tricher sur la  date et même l'année pour préserver leurs données privées qui pourraient servir à des fraudeurs.


Les proches impliqués malgré soi

Sur la confidentialité, si je ne mets pas un nom sur une photographie de mes connaissances ou  mes proches (autres personnes que moi), c'est peut-être que je ne veux pas en mettre un. Alors je trouve étrange, que d'autres puissent les identifier.

Quitter une session Facebook de façon sécuritaire

La façon de quitter l'application me semble un peu "amateure", pour un site appartenant à un génie informatique milliardaire. Habituellement, on quitte les sites privés via un bouton clairement identifié en haut de page, du genre "se déconnecter" et le site nous confirme qu'on a quitté de façon sécuritaire. Ceci est particulièrement important avec un ordinateur qui pourrait être utilisé par une tierce personne (souvent le cas par exemple en Afrique, avec la popularité des cybercafés). Ici, pour quitter de façon sécuritaire, on doit chercher pour finalement dénicher "Déconnexion" dans le menu déroulant "Compte". Ce n'est pas assez évident, vu l'importance de quitter de façon sécuritaire après une session de consultation sur le site.

Les anonymes ou le retour aux pseudonymes, annulant le but

Il me semble que quelques personnes n'ont pas compris l'esprit Facebook. Je croyais que ce site de socialisation me permettrait de retracer davantage d'amis des années passées. Mais trop de gens mettent la photo de leur véhicule, d'un cheval, d'un enfant (eux ou leur propre enfant) ou l'image d'un avatar quelconque, ce qui fait que le but principal de Facebook, soit trouver des personnes, s'en trouve annulé.  Voulant renouer avec d'anciens amis, je me bute tantôt à un drapeau du Canada, tantôt une tête de bébé ou un dessin ésotériques qui m'horripile, etc. Devinez la suite; je ne sais même pas si le bon Joe Bidon se trouve au moins, parmi les 6 qui me sont proposés avec une photo non associable à la personne. À revoir, donc, cette habitude étrange des avatars en lieu et place d'une photo représentative sur "ton" Facebook. Il faut une photo qui soit représentative qui sort lors des résultats, à la recherche d'un nom complet.

Les pages associatives, corporatives, de promotion, et autres semblables

Ensuite, il y a aussi la récente multiplication des pages corporatives ou d'organismes, ou les stations de radio, les promo commerciales, les fans et les anti-fans, etc. Par exemple, on nous dit que le maire de la ville de Québec y aurait plusieurs pages à lui seul (amis ou ennemis?), donc plusieurs ne sont évidemment pas sa page perso. Encore là on s'éloigne de l'intention première et cela amène plus de confusion pour ceux qui comme moi, y recherchent vraiment des personnes réelles et non des thématiques, des associations ou des entreprises. 
  • Plusieurs savent maintenant que certaines personnes ont ouvert plus de 2 pages sur Facebook; soit la page perso vraiment personnelle pour les les vrais amis(ies) et une ou quelques autres pages corporatives (des professionnels, des artistes, etc.), ou à thèmes (ex. activités ludiques, etc.). 
  • Il est donc évidemment faux de prétendre que Facebook regrouperait un 500 millions de personnes distinctes (réf. 2010), certaines personnes pouvant y être représentés 2 ou même 3 fois et plus.  
  • D'autres ne s'y sont inscrits, et souvent sous un pseudonyme, qu'uniquement aux fins de consulter une page qui les intéressait, sans alimenter leur compte par la suite. 
  • Et les noms fictifs polluent les résultats de recherches.
Ce sont peut-être des choses comme celles-là qui risquent d'amener le déclin ou le plafonnement de Facebook.  Cela ne fait pas un an que je suis inscrit, et j'entends déjà des utilisateurs (à la radio) dire que Facebook est probablement en phase de déclin. Je trouverais cela dommage, car pour ma part, je crois qu'il y a encore beaucoup à en tirer si on emphase sur l'aspect des contacts (ou si l'on sépare ce volet consistant à trouver des personnes, du volet corporatif; possible éventuellement avec des catégories). Il faut un site centralisé pour retracer facilement un max de personnes sans passer par 10 ou 12 sites sociaux.

Les zombis; ces décédés toujours "actifs"
  • J'ai aussi appris récemment, que plusieurs personnes décédées sont encore sur Facebook ou d'autres sites sociaux. Ce sont, disons, les zombis des médias de socialisation. C'est logique, à bien y penser... Mais cela amène à suggérer qu'on devrait peut-être prévoir une  réactivation périodique des comptes, nécessitant une confirmation, de façon cyclique (ex. annuellement ou aux deux ans). En cas de non-réponse aux invites de réactivation, certaines pages seraient archivées, puisque la personne ne répondant pas à une requête de réactivation dans un délai raisonnable (ex. 3 mois?) est de toute façon injoignable. Ce serait une forme d'élagage logique de l'information en attendant que la personne se manifeste en réactivant sa page.

Les listes interminables des amis, des amis de leurs amis qui se font de nouveaux amis

On raconte à la blague, qu'un type se vantait d'avoir quelque chose comme 400 amis. Ce à quoi son beau-frère répliqua: «Parfait, à ton prochain déménagement, tu leur demanderas de t'aider». Comme autre petit irritant, il y a encore la liste des amis qui se trouvent des amis (listes interminables sur le fil de nouvelles). Cela ne m'intéresse pas d'avoir un fil de nouvelles listant sans fin les amis de mes amis, qui ont trouvé les amis des amis de leurs amis...

Les prédateurs du tchat ou clavardage

Et il y a les prédateurs de tchat (clavardage). Je suis (probablement) de la vieille école. J'ai désactivé l'affichage de ma présence en ligne, car je suis surtout un blogueur; pas un clavardeur. Je préfère répondre selon ma disponibilité réelle. Récemment, j'ai cessé d'aller sur mon Facebook pendant plusieurs semaines. Chaque fois que j'y allais, je me sentais comme un ver sur un hameçon dans une fosse à truites. J'aime écrire aux autres, mais pas nécessairement en temps réel, et pas avec des lol.

Je préfère écrire sur mes blogues et, à mes amis et contacts, écrire des choses significatives via des messages, plutôt que des insignifiances (les miennes bien sûr) en temps réel.
À la question «ke fé tu?»
Je répondrais logiquement : «je facebouc...» ou «je tchatte avec toi et 25 autres amis en semaine. Pas le temps pour aut chose».
Vous avez compris; je déteste tchatter (chatter, clavarder) sauf si c'est avec une personne que je connais bien, ou si c'est par affaire et qu'il faut écourter les délais entre questions et réponses.

Voilà pour mes premières impressions virtuelles. Évidemment, plusieurs me répondront que je pourrais connaître plein de nouvelles personnes. Cela m'est arrivé via mes blogues... Mais il y a aussi beaucoup de temps à perdre à raconter sa vie quotidienne à des inconnus. D'autant plus que, sur le web, plusieurs mentent sur leurs véritables occupations et sur leurs réalisations... Un exercice de discernement pour lequel je n'ai pas beaucoup de temps... ces temps-ci.

A+