VANCOUVER, BC : L'organisme Justice Centre pour les libertés constitutionnelles (www.jccf.ca) avait donné jusqu'au 10 janvier au président de la University of British Columbia (UBC) [Université de la Colombie-Britannique au Canada], sous une action en justice si l'institution ne revenait pas sur l'annulation d'un événement prévu au cours duquel le journaliste Andy Ngo devait discuter de la violence Antifa. L'UBC a refusé de revenir sur sa décision et a ainsi plié devant la menace antidémocratique.
Agissant à la demande du Free Speech Club, le Justice Centre avait adressé une lettre de mise en demeure au président de l'UBC, M. Santa Ono, le 31 décembre 2019, demandant que l'UBC rétablisse l'événement Andy Ngo sous peine de poursuites judiciaires. La lettre précisait notamment :
«Nous demandons instamment que l'UBC n'abandonne pas l'une de "ses fonctions principales" qui consiste à "fournir un forum où les idées peuvent être exprimées, débattues et remises en question". Les préoccupations en matière de sûreté et de sécurité doivent être traitées conformément à l'État de droit du Canada en tant que société libre et démocratique.»
Dans sa réponse du 8 janvier la direction de l'université (UBC) a préféré ne pas organiser l'assistance nécessaire pour assurer la sécurité d'un événement démocratique et ainsi décidé de ne pas perpétuer la tradition universitaire occidentale de la liberté d'expression. Ce faisant, la direction a manqué de courage selon l'association organisatrice: The Free Speech Club.
La réponse de la direction a été un refus de tenir l'événement et de maintenir sa suspension à quelques semaines d'avis.
DÉBUT DE L'EXTRAIT
«Hubert Lai, conseiller juridique de l'UBC, a répondu le 8 janvier 2020 que l'UBC ne rétablira pas l'événement Andy Ngo, déclarant que "M. Ngo a été la cible de violences dans le passé" et affirmant que "le risque pour les personnes et les biens était trop élevé".
«Le Justice Centre a [par conséquent] été chargé par le Free Speech Club de déposer une requête en justice contre l'UBC pour son annulation de l'événement Andy Ngo.
«Le refus de l'UBC de défendre la liberté d'expression montre qu'elle a perdu de vue son "rôle central de forum où les idées peuvent être exprimées, débattues et remises en question, et où les participants peuvent acquérir une meilleure compréhension mutuelle", a déclaré l'avocat Marty Moore du Centre de justice. "La décision de l'UBC pénalise effectivement une victime de violence en lui interdisant de s'exprimer à l'UBC, dans ce qui semble constituer une tentative d'apaisement du groupe violent Antifa", a poursuivi Moore.
FIN DE L'EXTRAIT
LIRE L'ARTICLE INTÉGRAL EN ANGLAIS : ICILes nouvelles victimes punies deux fois
Dans la nouvelle justice qui transcende les états de droit démocratiques, les nouvelles victimes sont punies deux fois
Ce qui est en effet inacceptable dans cette conclusion est le fait de concéder que les victimes de violence soient punies deux fois; par l'agression et par l'interdiction d'en parler soutenue par une étrange complicité étrangère aux traditions canadiennes. Avec une telle pensée, nous nous retrouvons devant un phénomène de déni d'une nature semblable à la collaboration contre un état envahisseur; ici l'adversaire étant des organisations mystérieuses et ennemies de la liberté d'expression et de la démocratie. Ces groupes fluides pourraient tout autant être commandités par des intérêts criminels ou encore des intérêts gouvernementaux ou étrangers, que cela ne serait pas surprenant.
La violence Antifa contre l'information alternative ou citoyenne
En 2019, en Orégon (États-Unis), le journaliste Andy Ngo avait été violemment attaqué par des Antifas, avec ce que la gauche appellent un «Milkshake», qui constitue en fait une agression (lancer un objet) et une entrave à la liberté d'expression. Sur cette base et sous la menace contre l'establishment de la petite liberté, l'université a préféré ne pas lui ouvrir ses portes pour un exposé devant des étudiants.
Résultat de ce que la gauche appelle un «milkshake» |
Les photos de l'agression en Orégon montrent au moins 2 impacts ou plus (visage et yeux, et oreille droite partiellement déchirée au lobe, plus un serrement du cou. Ceci porte clairement les signes d'une agression volontaire.
Cette histoire est pour moi celle de la victoire de la violence et d'un manque d'organisation et de courage de la direction de l'université. Par exemple, la direction aurait pu faire un appel légitime à la police, pour la tenue dun événement tout à fait légal et caractéristique de la grande tradition des débats universitaires. Cette histoire m'a sincèrement mis en colère, car encore une fois, un pilier de la liberté d'expression, un milieu universitaire, plie devant la violence. Envoyer le message que la violence ou la menace fonctionne, c'est concéder que dans une ou deux générations, les criminels seront encore plus au pouvoir (mon tweet aidé d'un traducteur):
American left calls this attack on Andy Ngo a simple milkshake deserved for having provoked the antifas— Gilles_B (@YaPasdePRESSE) January 28, 2020
...like a woman is beaten "because she provoked" her husband???
These people are dangerous anti-democratic criminals against whom we must protect ourselves and our countries pic.twitter.com/EqsydsHMV3
LIRE L'ARTICLE ORIGINAL en anglais ICI : UBC capitulates to Antifa, refuses to reinstate Andy Ngo event, Jan 13, 2020, Justice Centre for Constitutional Freedoms.
Pour plus d'informations en anglais, Marty Moore, Staff Lawyer, Justice Centre
mmoore@jccf.ca , media@jccf.ca
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