OU quand Peter Strzok mène l'enquête dans rien de moins que deux dossiers majeurs dans l'histoire des États-Unis: une possible tentative de la Russie d'influencer l'élection présidentielle américaine de 2016 (selon une source anonyme) et l'utilisation de serveurs (et téléphones mobiles) privés dans ses fonctions de Secrétaire d'État, par la candidate Hillary Clinton. Avec l'opinion haineuse que le sous-directeur adjoint du FBI, Peter Strzok, avait en 2016 du candidat Donald Trump et de ses nombreux partisans, il était pratiquement impossible qu'il mène une enquête impartiale.
Ceci, à mon sens, vaut pour les emails d'Hillary Clinton et pour une éventuelle ingérence russe pouvant éventuellement nuire aux Démocrates en 2016. De plus, les communications de la Secrétaire d'État sur serveurs et ordinateurs privés, ce qui est un fait reconnu, ont mis en danger la sécurité américaine, ce qui exposait Madame Clinton à des accusations criminelles. Monsieur Strzok (à prononcer Struck comme dans truck) a même un temps été affecté à d'autres dossiers, après avoir texté des messages méprisants, voire menaçants, dont nous apprenons le contenu avec étonnement, lors de son témoignage public en Chambre.
Une fois les messages dévoilés, le haut gradé du FBI feint ne pas s'être posé de questions sur le pourquoi de son affectation temporaire à d'autres dossiers. Il présume seulement. À sa défense, concernant les messages SMS haineux, il dit qu'il a seulement communiqué en citoyen politisé, alors que la loi lui interdit nommément de discuter d'une cause sous enquête, comme lui rappelle le président du comité de la Chambre judiciaire, M. Bob Goodlatte.
Lorsqu'il lui est demandé s'il est fréquent que le Département de la Justice (DOJ) laisse à un enquêteur ou son supérieur, de décider s'il y doit y avoir poursuite ou non, il finit par avouer, après maintes tentatives de ne pas répondre directement, que c'est la première fois à sa connaissance. Habituellement, les résultats d'une enquête sont présentés officiellement et le DOJ décide.
Strzok trouvait que la partisanerie pro-Trump SENTAIT, dans l'état de Virginie
Les messages haineux d'un des plus haut gradés du FBI étaient indignes de sa fonction. Il aurait dû demander de ne pas enquêter sur une affaire où sa perception était très polarisée; peinant à cacher une haine viscérale contre Trump, mais aussi de ses partisans dont il parle de l'ODEUR en lettres majuscules; «SMELL».
«Just went to a southern Virginia Walmart
I could SMELL the Trump support»
(Peter Strzok dans un message texte à la procureure Lisa PAGE, 26 août 2016)
Il suggère même avant la date de l'élection de 2016, qu'ils vont empêcher Donald Trump de devenir président, même s'il est élu. Et qu'il pourrait même trouver des raisons d'empêcher Trump en une seule semaine s'il le voulait.
«We will stop it»
Que veut-il dire par là? Qu'il va essayer de lui tendre des pièges pour qu'un membre de son équipe se compromette en acceptant de rencontre des agents infiltrés dans la campagne? OU qu'il va créer de la preuve? OU pire encore... comme en 1963?
J'ai créé cet extrait vidéo :
JULY 12, 2018 FBI Deputy Assistant Director Peter Strzok on 2016 Investigations, Part 1 and the Chaiman Mr. Bob Goodlatte
Le lecteur doit savoir que les membres de la Chambre qui posent les questions, ont des informations de résultats d'enquêtes sur les témoins appelés à témoigner, que le public n'a pas ou n'a pas pris le temps de chercher. Ils savent donc quand une personne interrogée leur ment.