jeudi 20 novembre 2014

Employés anglophones au chantier québécois de la Davie: un problème de syndiqué?

Loi 101 Forever. D'un côté, l'on peut s'inquiéter du manque de respect des affaires et du travail pour la langue française au Québec; une réalité dont Montréal constitue un maillon plus faible que la région de la Capitale. D'un autre côté, les employés et l'Office de la langue française ne se plaignent pas du fait que des travailleurs agricoles d'origine mexicaine ne parlent  pas le français au travail. Cette même réalité n'a froissé l'éthique francophone de personne dans le dossier linguistique... Donc le vrai problème est probablement ailleurs.


En y pensant un peu, la vraie raison est que l'on se fout que des non-francophones occupent les emplois de moindre qualité ou difficiles et moins bien rémunérés ou payés au rendement, boudés par la majorité ici. Mais lorsqu'il s'agit d'emplois de meilleure qualité, bien rémunérés et syndiqués, la langue du travail devient soudainement importante...

Et n'allez pas croire que je suis contre les travailleurs étrangers. C'est un simple constat pour dire que la raison véritable est ailleurs: on touche ici au monde syndical, entre autres choses.