OU : AVANT DE RENVERSER NOTRE DÉMOCRATIE, PENSEZ-Y DEUX FOIS
Quoi de plus irritant que des étudiants qui détruisent nos biens publics que nous devrons payer après les avoir déjà payés, donc en double? Pire encore lorsqu'ils veulent l'école gratuite au post-secondaire pour pouvoir se payer tous les gadgets pour lesquels nous attendons, nous, d'avoir l'argent. La cerise sur le sundae, c'est les bourses que les manifestants reçoivent, c'est à dire les départements qui ne vont plus en classe de Cégep et d'université (lunivressité actu), particulièrement parmi les sciences humaines. On se paie un stage de révolte ou une anarchie 101, mais avec mon argent et le vôtre.
(dernière modification: 18 avril 2012)
(dernière modification: 18 avril 2012)
Manifestation étudiante du 31 mars 2012. Crédits photo : site de la CLASSE |
(...) Voilà en partie, pourquoi les étudiants réclament non plus le statut quo des frais de scolarité, mais lorgnent même la gratuité totale, jusqu'au post-post-doctorat au cube; bref, l'école gratuite jusqu'à 65 ans:
- Avoir le meilleurs de tout et ne pas attendre pour posséder des biens désirables; des socailistes-matérialistes...
- L'autre partie, c'est la séduction de l'inconnu. La victoire du principe (ex. le marxisme, le communisme, le socialisme pur) sur les faits historiques (autoritarisme, pauvreté, états policiers, perte ou sévères restrictions de mobilité des individus, censure des médias, etc.).
Au niveau de l'arrogance, c'est la CLASSE qui manque de classe selon les déclarations de son président; la Coalition large pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE). Moi je trouve que c'est notre dos qui est large pour en encaisser.
Déjà là, avec la notion de grève, il y a erreur.
Déjà là, avec la notion de grève, il y a erreur.
- Les associations étudiantes ne sont pas des organismes constitués en syndicats d'une part. Où est la cotisation obligatoire sur les revenus des étudiants? Ces associations n'ont pas le droit d'imposer des semaines de fermetures, malgré un vote avec quorum des membres; votes repris jusqu'à atteindre l'auditoire et les résultats désirés ce qui est déjà antidémocratique. Les étudiants ne sont pas des travailleurs d'une entreprise syndiquée, mais des bénéficiaires qui reçoivent des services d'instruction. Donc ils n'ont pas droit de grève en tant que tel, mais un simple droit de manifester, comme tout citoyen. Pour être valide, un vote doit selon eux, s'aligner avec la position des représentants les plus militants. C'est une philosophie enseignée dans les cégeps et universités, en parallèle à la justification de l'anarchie: c'est l'élite qui doit selon eux diriger la société démocratique (n'est-ce pas la démocratie de type autoritarisme?). La connaissance qui peut servir autant au bien qu'au mal, ça vous dit quelque chose?
- S'il s'agit d'une "grève" au sens usuel, suggérons que le Gouvernement décrète un lock-out (fermeture des départements en "grève" depuis deux mois).
- Et même si le droit de manifestation est reconnu en occident, du moins en attendant les régimes auxquels les étudiants aspirent en ignorant que ce sont des régimes autoritaires qui se cachent derrière le beau discours démocratique qui tente de séduire les jeunes occidentaux, cela ne leur donne pas le droit d'aller n'importe où sans trajet préalablement autorisé pour leurs manifestations, ni de détruire les biens publics que nous payons collectivement, incluant les voitures de police, nous travailleurs qui n'avons pas les crédits d'impôts auxquels ils ont droit.
Il apparaît que les mouvements étudiants, la CLASSE en tête, ont perdu le contrôle et commencent à manquer sérieusement de... classe pour se livrer à la casse sur des biens que nous avons acquis petit à petit en travaillant et en payant des taxes et impôts de façon croissante.
On soupçonne d'ailleurs la CLASSE, d'être derrière les derniers actes qui constituent les avertissements d'autres menaces d'actes plus radicaux, lesquels iraient plus loin que l'intimidation et les graffitis. On assiste actuellement au Québec à une radicalisation d'une partie du mouvement militant étudiant avec au cours de la nuit de lundi:
- vandalisme dans des édifices abritant des bureaux de ministres du Québec avec dans certains cas, des coktails molotov trouvés sur place, mais non allumés toutefois
- bidons d'essence sur des propriétés privées appartenant à deux ministres
- vandalisme sur des véhicules et sur des édifices commerciaux ou institutionnels ou abritant des bureaux politiques
Ce qui semble toutefois échapper à une certaine lecture de premier niveau par les médias est le message de menaces de gradation et radicalisation dans les actions prises par des cellules radicales copulant avec l'anarchie et le communisme.
- Le message implicite des coktails molotov non allumés et des bidons d'essence n'est pas un échec d'incendie (un fail), contrairement à une certaine lecture. Le message est le suivant: «la prochaine fois on pourrait les allumer».
C'est du terrorisme et de l'intimidation par la violence et il faut arracher cette graine avant qu'elle ne pousse. Ce qui échappe encore à plusieurs aussi, c'est effectivement la montée de l'anarchie et le retour des anciennes valeurs qui ont donné jadis naissance aux mouvements d'abord sociaux et ouvriers, lesquels se sont concrétisés en régimes autoritaires, sinon carrément totalitaires,
- avec des états policiers, dans lesquels il y a très peu de riches (l'élite communiste ou socialiste et les amis du parti qui ont accès à la main d'oeuvre bon marché),
- peu de classe moyenne (ex. les enseignants, les technocrates)
- et une grande majorité de pauvres (ce qu'est devenue la classe moyenne une fois appauvrie par l'État, par la police politique et par l'armée dans ces régimes et au bénéfice des entreprises qui achètent les privilèges d'exploiter la classe pauvre).
- le retrait du droit de mobilité aux individus, "emprisonnés" à l'intérieur des frontières de leur propre pays.
Ne vous y trompez pas:
- Carré rouge sang ou rouge communiste ou socialiste,
- Drapeaux mixant les symboles du FLQ avec le mouvement étudiant,
- La référence à un "Printemps Québécois", au grand mépris du "printemps arabe" de 2011; des pays où les gens sont véritablement privés de droits et enfermés et même torturés durant des années pour leurs idées politiques et où l'internet est censuré, où les touristes occidentaux sont arrêtés pour "espionnage" (lire : en vue de rançon). Là où la manifestion est souvent payée de sa vie et où lire un journal peut être perçu comme une révolte. C'est ce qui a amené la perte de crédibilité de ces mouvements dans la seconde partie du 20e siècle (Cuba) et même leur éclatement dans certains cas (URSS, Roumanie, etc.)
- Ceux qui évoquent, avec une apparente innocence, que les manifestations risquent de tourner à la "guerre civile"; savent qu'ils font des déclarations qui peuvent être en pratique prises comme des "appuis" aux plus radicaux.
- Sans compter le refus de la CLASSE de condamner publiquement les dérapages, alors que cela relève du sens commun. Chaque acte de vandalisme n'est pas payé par le Gouvernement mais par les citoyens payeurs d'impôts et de taxes. S'en dissocier sans condamner (position officielle de la CLASSE), cela veut dire : «Ce n'est pas nous -comprendre: et on ne paiera pas pour cela-, mais nous sommes d'accord si cela fait avancer la cause». C'est cela, «la cause» qu'on impose à tous, parce que eux sont les cerveaux, et nous les naïfs. Nous avons compris, quand même...
Il est donc très clair que le désordre social actuel constitue une tentative d'intimidation pour faire plier le Gouvernement du Québec. En utilisant les méthodes de nature terroriste dignes du FLQ et qui ont mené à la crise d'octobre 1970, les étudiants militants travaillent contre eux-mêmes et perdent ainsi des appuis. Les associations étudiantes qui semblent produire des cellules terroristes, sont soit manipulées, soit des clubs-écoles de franges syndicales plus ou moins radicales. Elles emploient les techniques utilisées par les syndicats, où celles pour intimider des entrepreneurs dans la construction et même les méthodes mafieuses et terroristes. Ce sont ces méthodes de manipulation des pouvoirs (connexes à la corruption dans la Construction publique) qui les justifient, selon eux, de renier notre démocratie dans sa forme actuelle; démocratie dont font aussi partie nos tribunaux. En employant eux-mêmes les méthodes qui les justifient (corruption présumée au sein des gouvernements et générant de la violence sociale). Quelle contradiction!
- Présentement, nous en sommes à un point où notre Gouvernement devrait décréter officiellement une date de retour des étudiants et enseignants en classe. Au-delà, la cession serait annulée, sauf si les enseignants reprennent le temps perdu sur la période estivale et au salaire régulier. Que les groupes d'étudiants qui ne s'y conformeraient pas soient coupés des bourses d'un montant équivalent du nombre des cours manqués.
- Il faut que les apprentis-grévistes en herbe assument leurs convictions de "grévistes"; pas de classe pas de financement destiné aux études. Et évidemment, que les enseignants qui refusent de donner les cours en osant défier les ordonnances des tribunaux (acte d'outrage au tribunal), soient amputés du salaire correspondant.
- Que les directions collégiales et universitaires soient tenues de rendre disponibles les locaux et de dispenser les cours, malgré les absents. Il est clair que certains étudiants sont morts de rire, car ils ont les prêts et bourses et peuvent travailler (on en voit déjà dans les emplois estivaux) puisqu'ils ne sont pas aux études, en dehors des quelques heures aux manifestations.
- Un tel décret devrait impliquer, que les groupes manifestants, syndicats, associations étudiantes, soient facturés pour une juste part des services de police, et soient tenus de s'assurer au civil, de la même façon que les professionnels qui sont tenus d'avoir des assurances de responsabilité civiles. On exigerait un dépôt avant d'autoriser une manifestation dans la rue, et ils devraient contrôler les motifs des manifestants dans leurs rangs. Sil y a de la casse au-delà du dépôt tu le perds. C'est équitable, n'est-ce pas! Le principe (wow! un mot univressitaire), le principe du casseur-payeur.
- Mais surtout, que chaque heure de cours perdue soient récupérée. Il n'est pas question que nos étudiants qui boudent les classes reçoivent des diplômes bidons ayant en apparence, la même valeur que ceux qui ont suivi ou suivront le programme complet. Cela serait injuste, d'autant plus qu'ils ont la bouche pleine de "justice!" et "équité!", injuste donc, que les semaines perdues pour certaines disciplines, soient reprises en cours accélérés et nivelés vers le bas, au moyens de lectures et de travaux et tests mineurs pour la forme (crash courses). Déjà que quand on sort de l'école, on ne sait que le commencement de ce qu'on doit savoir. Il faut au moins avoir la base complète sur laquelle on peut construire.
On en a assez de payer à l'infini pour que des enfants passent 20 ans au post-secondaire (cégeps et universités) de façon subventionnée à 90% et encore trop cher selon eux. Ne serait-il pas souhaitable même, que les étudiants doivent trouver du financement, au-delà d'un premier baccalauréat universitaire ou au-delà de la maîtrise? Peut-être, particulièrement pour les niveaux supérieurs à la maîtrise universitaire ou pour le deuxième et troisième baccalauréat ou pour le doctorat et les post-doctorats. Là les jeunes devraient se trouver des sponsers selon un certain partenariat (commanditaires, employeurs, recherche, etc.) avec les universités, ce qui exigerait leurs compétences et éviterait les "tanguy" pour qui l'école devient une seconde mère qui les protège de faire face à la réalité de la vie. Il y a des cas connus dans chaque université et pas si rares que ça. On en a assez aussi de voir des réformes scolaires pilotées par ces "spécialistes" qui cumulent deux doctorats, mais qui n'ont pas eu le temps d'avoir des enfants et qui se fondent sur des théories et font de l'expérimentation sur population réelle.