OU la double-justice en faveur du style pédo-chic. Polanski est-il pédophile et agresseur? En 2014, le cinéaste a accusé la justice américaine de mentir aux autorités polonaises.
(dernière modification: 14 février 2016)
Quand un présumé pédophile est membre du clergé, il est honni d'avoir abusé d'enfants il y a 30 ou 40 ans. Quand celui sur qui pèse des soupçons est artiste (cinéaste) et se nomme Roman Polanski, il est béni (encensé) par le peuple malgré les actes présumés, d'avoir drogué et violé une fille de 13 ans... Là je ne comprends pas.
(dernière modification: 14 février 2016)
Quand un présumé pédophile est membre du clergé, il est honni d'avoir abusé d'enfants il y a 30 ou 40 ans. Quand celui sur qui pèse des soupçons est artiste (cinéaste) et se nomme Roman Polanski, il est béni (encensé) par le peuple malgré les actes présumés, d'avoir drogué et violé une fille de 13 ans... Là je ne comprends pas.
On peut toujours arranger ça en transformant le cinéaste en membre du clergé. Et hop!
Voici la photo modifiée et certifiée équitable (par YaPasdePRESSE et l'originale).
Question : avec les habits de membre du clergé, Polanski serait-il encore exempté de la justice ?
Évidemment, je comprends que les membres du clergé, dans des cas semblables, bénéficiaient d'un lien d'autorité sur les victimes et d'un lien de confiance au-delà d'un laïc, de par leur position. Mais tout de même...
Exemples d'arguments trompeurs dans le cas Polanski
«C'est une vieille affaire de 30 ans. Il faut passer à autre chose». [affaire de 38 ans en 2016]
Réponse : Un mandat d'arrêt a été déposé contre lui dès 1978, mais profitant du droit de circuler librement dans cette affaire alors toute fraiche (et non vieille de 30 ans à ce moment), Polanski s'est réfugié en France pour y bénéficier de la protection que lui conférait sa nouvelle nationalité française lors de l'enquête américaine. C'est parce qu'il n'a pas réglé la chose en son temps, qu'il doit y être confronté et qu'elle refait surface alors qu'il voudrait effacer cette tache de sa biographie.
«C'était un artiste inconscient, il faut lui pardonner cette erreur de jeunesse», disent ses nouveaux complices...
Réponse : un "inconscient" au milieu de la quarantaine lors des faits tout de même.
OU encore: «c'était un acte illicite, peut-être, mais avec consentement de la jeune fille selon sa version des faits. Ce n'était pas un viol. Laissons la justice rétablir les faits».
Réponse : Les arguments pour excuser les hommes soupçonnés d'actes criminels, comme Polanski ne font que renforcer la perception (ou est-ce la réalité ?) de double justice; une pour les artistes réputés et gens riches et célèbres et une pour les autres (ex. un homme bedonnant de classe moyenne inférieure âgé aussi dans la quarantaine), selon la mode du temps. On ne met pas de tels gants blancs dans les affaires semblables impliquant des gens moins influents.
Le DANGER de la double-justice en faveur des artistes ou des gens riches et célèbres
Ces défenseurs bien intentionnés envoient un message contradictoire de double-justice, lors de la mise en examen de faits semblables. Est-ce là la mesure de l'équité? Chacun ne doit-il pas faire face à ses actes ou à ses accusations, sans égard à son statut social et à son succès professionnel actuel ou passé ? La qualité de son oeuvre n'a rien à voir avec ses actes dans cette affaire de mœurs.
La décision récente (nov. 2015) de la Pologne de ne pas extrader Polanski fera avancer encore un peu plus le lobby pédo-chic
Si le temps révèle que les faits sont avérés, et même en supposant le consentement de la jeune fille de 13 ans, comment alors une jeune fille dont le cerveau et l'identité sexuelle sont en développement à l'adolescence, peut-elle juger sciemment des conséquences de ses actes, même en supposant qu'elle ait accepté de prendre un cachet ou médicament et à cette même occasion, accepté l'offre de l'homme dans la quarantaine ? Même dans le cas d'un consentement, il y aurait faute. La décision de la Pologne de ne pas extrader Polanski fera avancer encore un peu plus le lobby pédo-chic et par extention, celui des agresseurs «ordinaires» (hommes ou femmes).