samedi 22 septembre 2018

Un juge de la téléréalité de la danse Révolution se confie aux médias

Ma réflexion sur la libération de la culture de la victimisation


La confession de l'un des juges de la nouvelle émission de TVA au Journal de Montréal (publiée le 22 septembre 2018) m'interpelle sur toute la question du mépris et du racisme.

Le témoignage d'un des juges de compétition de Révolution, la téléréalité de la danse à TVA au Québec (première diffusion le dimanche 23 septembre 2018 à 19 h 30), nous rappelle plutôt un des côtés sombres de la nature humaine. Celle-ci ne s'appelle pas racisme. C'est un tissu d'envie et de haine. C'est quand on trouve l'adversité et la déconstruction dans son propre peuple, dans son quartier, dans sa rue, chez des gens de même couleur de peau. «Tu ne réussiras pas là où j'échoue» est un refrain sociopolitique de la bassesse humaine grave déguisée en justice, auxquels ont dû faire face les jumeaux du groupe de danse Twins dans leur propre communauté pauvre en Guadeloupe. Malheur à celui qui voulait réussir ou améliorer sa condition dans leur banlieue du début des années 2000. Les frères passionnés de danse s'entraînaient dans le secret pour ne pas subir de représailles. S'ils étaient sortis publics trop tôt, ils se seraient fait intimider et blesser. Des jeunes footballeurs doués se faisaient péter la jambe droite; un avertissement pour quiconque voulait améliorer sa condition. 


Citation de Larry BOURGEOIS, un juge de compétition originaire de la Guadeloupe, pour la nouvelle téléréalité de la danse de TVA, Révolution.
Marc-André LEMIEUX. Pour la gloire de la danse. «Ce n’est pas un métier que tu choisis pour l’argent». Journal de Montréal, samedi le 22 septembre 2018

Aux États-Unis, un grand nombre de gens délaissent l'attitude et le discours de la victimisation et de la ruse qui consiste à raciser les enjeux politiques et sociaux. Ils préfèrent construire quelque chose avec leur vie. 

L'argument creux de la «colonisation»


Si vous voulez parler de colonialisme, parlons-en. Les tribus africaines se colonisaient et se battent encore entre elles. Les Blancs d'Europe faisaient la guerre entre eux récemment. Le Québec (Nouvelle France) a aussi a subi la colonisation anglaise. Nos ancêtres se sont retroussé les manches, attaché les bretelles et ont sué et travaillé à maigres salaires pour construire le Québec et nous donner un avenir. La thématique à la mode en science politique universitaire de la lutte des classes est d'ailleurs souvent nourrie par des régimes qui veulent renverser les sociétés occidentales. Le chemin socialiste pris par l'Afrique du Sud va détruire cette région du monde, si rien ne change. 

La mode de la majorité des médias depuis les critiques incessantes d'Obama et dans la foulée de la remontée du marxisme est à la division tous azimuts: divisions de races et de classes, dans une même nation, etc. En démocratie, pour renverser un système sans une fraude électorale massive, ce qui est plus difficile avec un contrôle des identités (en attendant le vote informatisé et le piratage), l'extrême-gauche a compris qu'il faut diviser la société en clans de plus en plus éclatés. Et les affaires vont très bien depuis la fin de la décennie 2000.

Vivre à côté mais pas dans la même «maison» culturelle demeure une réalité indépendante des races


La cohabitation compartimentée des races demeure une réalité qui semble universelle. Autrement, dans une nation multiculturelle libre comme le Canada, nous aurions une grande proportion de couples croisés et ce n'est pas le cas. Les multiculturalismes sont compartimentés. Le monde libre continue de former surtout des couples entre gens de races ou de cultures semblables. Dans les démocraties occidentales, les cultures se voisinent mais majoritairement, sans vraiment se mélanger et cela n'est pas réservé aux Blancs. Même les langues sont souvent un sujet de séparation sociopolitique.

Aussi, nous savons déjà en 2018, du moins pour ceux qui veulent s'informer en dehors du dôme, qu'à Chicago, ville législativement non armée et cité-refuge des États-Unis, il se fait plus de victimes (morts ou blessées) chaque semaine dans des fusillades, plus de Noirs par des Noirs que par des policiers Blancs. Silence média sur le sujet chez la gauche, évidemment. La ville de Chicago a connu 3487 victimes (morts ou blessés) par fusillades, cumulés en 2017 (Chicago Tribune). Et ceci se déroule dans une ville où les armes à feu sont bannies pour les gens honnêtes.

Les compétences avant les idéologies


En tout cas, pour revenir à la téléréalité de la danse à Révolution (TVA), moi j'aime bien ce genre de compétitions, en danse comme pour la chanson et entre forgerons, etc. Et si un Noir gagne, je ne crierai pas au racisme. La seule condition est que, comme dans les sports olympiques, la victoire en soit une de compétences et non visant un but sociopolitique.