Une réflexion intéressante publiée en avril 2021, sur le site catholique le-verbe (.com) : «La crise sanitaire est une crise spirituelle» (1).
La crise sanitaire et son traitement révèle un approche de l'esprit, proche du religieux. Y apparaît entre autres, le refus de vieillir et de mourir. La solution passe par une forme de sacrifices et de culpabilité. Ce sont là quelques éléments de la thèse de l'essayiste.
Extrait de l'article de l'essayiste Jérôme Blanchet-Gravel, publié sur le-verbe (.com) en avril 2021
«Autant le nouvel ordre sanitaire fait appel à une certaine religiosité, autant est-il privé de la sagesse capable de reconnaitre la vulnérabilité de l’Homme. Paradoxalement, la crise nous a rappelé à quel point nous étions fragiles, mais au lieu de tous en prendre acte et de composer avec l’incertitude, certains privilégiés se réfugient dans un confort individuel hostile à la vie collective.
Au Québec, en particulier, nous cherchons encore des boucs émissaires pour nous faire croire que nous avons encore le plein contrôle sur la situation et sur les courbes. Quand ce ne sont pas les voyageurs qui paient le prix de notre anxiété, ce sont de jeunes festifs désireux d’avoir une vie sociale le temps d’une soirée. Nous vivons dans l’illusion du contrôle absolu, comme si nous pouvions contrôler les moindres faits et gestes de tous les gens qui composent la population.»
Source : https://le-verbe.com/idees/la-crise-sanitaire-est-une-crise-spirituelle/
Réflexion personnelle sur la crise sanitaire débutée en 2020
Bien que d'accord avec l'auteur, ce dernier semble espérer ou vouloir croire que l'État veut le bien et le prolongement de la vie de tous ses sujets. La crise maintenue par un acharnement sanitaire, est elle plutôt le centre ou le moyen d'une utopie? Il en effleure la possibilité dans l'entrevue diffusée le 8 mai 2021 à l'émission radio catholique québécoise «On n'est pas du monde».
La crise profite-t-elle à certaines élites?
Il me semble que ce refus de vieillir et de mourir, ou du moins cette quête anxieuse consistant à prolonger la sécurité et le maintien dans le connu (phobie de l'inconnu post-mortem des élites de 70 ans et plus sacrifiant la compétition des classes inférieures du même âge), est plutôt celui d'une élite à débusquer, avec sa cour composée (ou décomposée) de politiques, journalistes, scientifiques défroqués de la science, magistrats et autres béni-oui-oui. Et les milliards ($) extirpés du dur labeur et de l'épargne des peuples, engouffrés dans l'actuelle crise, cette débauche de dollars, alimente presque certainement de multiples fraudes et des manœuvres économiques centralisées; une sorte de trésor de guerre. Car il ne faut pas se le cacher, le discours et les tactiques ont été grandement synchronisés entre plusieurs pays, pour justifier le recul de la liberté d'expression et du débat scientifique et politique. Si le virus perd éventuellement sa couronne en raison de la dissidence croissante, il ne faudra pas s'étonner de la sortie des tombeaux d'autres mommies. Celles-ci pourraient ressembler au détournement de la cause environnementale, mis partiellement sur pause depuis 2020 ou à de nouvelles conséquences des vaccins, lesquelles seraient déguisées en une nouvelle vague (ex. maladie auto-immune avec fragments de codes du virus, reçus aux injections).
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1. Auteur : Jérôme Blanchet-Gravel (20 avril 2021)
"Jérôme est essayiste, journaliste et chroniqueur. Spécialiste des idéologies, il est l'auteur de quelques essais et collabore à plusieurs médias, au Québec et en France. Son dernier livre, la Face cachée du multiculturalisme, a été publié en 2018 aux Éditions du Cerf".