jeudi 10 juin 2021

Pandémies : Médecins et autonomie professionnelle

L'heure de se réveiller pour les médecins du monde aussi. Tôt ou tard, la population devra régler ses comptes avec les médecins.

Finalement, le «Dr BEAN» de la comédie (cinéma), serait probablement plus utile, avec des diagnostics assistés en intelligence artificielle, que des milliers de médecins sans droit de parole...



[NOTE Le corps de cet article a été rédigé le 29 mai et retouché en été 2020, mais non diffusé jusqu'ici. Je voulais le modifier, puis l'ai oublié dans mes brouillons. Bien qu'il représente une connaissance partielle de la crise COVID, je le publie ici sans modification pour témoigner d'une perception dans les premiers mois de la crise qui a fait taire les médecins et spécialistes dissidents et très nombreux. Cet crise est une véritable OMERTA.] 

Quand l'erreur devient virale et mondiale


La mise en réseau de l'erreur est une vérité dans tous les types de réseau, si l'on délègue son droit de conscience, de jugement critique et de diagnostic à une autorité externe. Ce qui étonnera, lors de futures analyses de la crise, c'est la facilité avec laquelle les médecins du Québec se seront laissés brider par une entité d'adhésion volontaire. Une telle soumission a de quoi faire craindre pour de futures crises de contagion ou médicales.

C'est un peu ce qui est arrivé avec l'OMS dans l'histoire actuelle de la pandémie de coronavirus au tournant de 2019-2020. Je pose simplement une question : se peut-il que les médecins (comités) en poste de décision, voulant se protéger de l'erreur, aient délégué leur jugement à un organisme qui s'est avéré toujours un coup en retard sur la réalité du terrain.

Quand la vérité est en réseau hiérarchique [ex. OMS, système mondial], l'erreur l'est aussi


Pour prendre une analogie, une particularité des réseaux (informatiques, professionnels, spécialités universitaires, etc.), c'est que si les organisation hiérarchiques offrent l'avantage de mettre ensemble les bases de connaissances et des expériences et compétences, inversement l'erreur y devient aussi transmise en réseau. C'est ce qu'on a vu dans la crise actuelle de pandémie à travers laquelle l'OMS a essayé de diriger tout le monde médical de la Terre.

En avril [2020], un contact twitter m'a demandé comment on allait s'en sortir. J'ai répondu que pour le Québec, cela n'arriverait rapidement, que par les médecins si on veut éviter que cela s'étire un an ou deux. Cela est partiellement arrivé. Ici et là, des voix se sont fait entendre. Au Québec, le Dr Mathieu Bernier, qui sert dans la région de la Gaspésie (plus ou moins Gaspé à Grande-Rivière) a de plus en plus pris position et a attiré l'attention. À Québec, le Dr Lacroix a été une voix rassurante à Radio X. Il y en a eu dans différentes villes et régions du monde, mais il n'y a pas eu de prise de conscience collective.

Au Québec, les médecins se sont laissé marcher dessus, se sont couchés, pour ainsi dire, et ont soumis leur autonomie à un fonctionnaire. On a tous entendu cela dans l'histoire humaine; «On ne faisait qu'obéir aux ordres!». Mais ceci n'est pas une attitude digne d'un professionnel. C'est une attitude du genre, je me protège d'éventuelles poursuites légales. Si des décès arrivent pour non-traitement, c'est l'OMS et la Santé publique qui prendront la responsabilité». Or, ce n'est pas tout à fait comme cela que ça marche. Un ingénieur civil construisant un pont au Québec, se ferait-il dicter par un comité central mondial comment construire son ouvrage?


Médecins contraints à l'erreur OMS mise en réseau


Ceci est vrai plus particulièrement encore, dans le cas d'un assujettissement des membres de ce réseau à une autorité centralisée; désignée comme «les autorités» dans le cas de la crise de la covid-19.

Dans un tweet, j'ai répondu à un médecin intervenu dans l'échange. Dans sa réponse, ce dernier référait aux autorités. Sauf que quelle autorité peut s'approprier le diagnostic d'un patient à l'autre bout du monde, qu'elle ne voit pas, sur la base de symptômes très semblables à une grippe? Quelle autorité peut ainsi gonfler les statistiques pour créer un mouvement de panique facilitant la soumission des peuples? Quelle autorité extérieure peut décider de la cause d'un décès chez les aînés, alors que ces derniers meurent à quelques dizaines par jour et qu'un test pourrait aisément confirmer ou infirmer si les patients décédés étaient porteurs du virus, ou sont mort d'une autre cause, ou d'une cause mixte pour laquelle ils seraient décédés de toute manière à quelques semaines près (comorbidité; ex. faiblesse cardiaque et un coronavirus ou une grippe sévère).

On a bientôt appris que les autopsies étaient, sauf exception, abolies pour les personnes mortes à l'hôpital, sur un simple soupçon de coronavirus ou sur le simple fait d'avoir côtoyé des gens atteint.






Médecine soumise ou intelligence artificielle programmable?


Les médecins généralistes et spécialistes et leurs ordres professionnels doivent se réveiller ici. Car s'ils peuvent se faire dicter le diagnostic par un bureau ou un comité centralisé qui ne verra jamais le malade et sans aucun test, alors cela signifie que l'on peut les remplacer pour tout l'aspect diagnostic par l'intelligence artificielle couplée à une super base de données contenant des millions de diagnostics qui ont été validés. Puisque l'OMS peut non seulement diagnostiquer à distance et dicter les causes de décès dans un état où il n'y a pas 2000 morts en un mois, c'est un aveu : l'Intelligence artificielle serait aussi bonne que l'approximation d'un seul praticien qui dépend tout autant de l'exactitude des informations (symptômes, douleurs, événement déclencheur, ...) que je lui fournis. Car en médecine publique au Québec, le médecin dispose d'environ 4 minutes pour m'évaluer. Avec l'intelligence artificielle, je pourrais prendre 20 minutes à la saisie si je veux...

En chirurgie, un robot serait peut-être meilleur que le chirurgien traditionnel.

Le Dr Didier Raoult a justement dénoncé une pression hystérique difficile à identifier, provenant de on ne sait où, s'opposant aux traitements déjà connus pour des bactéries. Les médias qui se disent la référence (les facts checkers), étaient en fait en perte de contrôle et accusaient les médias sociaux d'être la source du problème... Petite mise au point : les médias sociaux et réseaux sociaux, ce sont des gens qui parlent entre eux, comme on le faisait dans les générations précédentes sur la place, à la taverne, au garage (atelier mécanique) du coin, à la foire agricole, à la pause dîner, aux congés fériés, dans le covoiturage, etc. Sauf que maintenant, la discussion peut être à 40,000 voix suivant un hasthtag et des dizaines ou centaines de comptes, pour un groupe qui se côtoie souvent virtuellement parlant, plutôt qu'à 1000 endroits par groupes de 10, mais c'est essentiellement la même chose. Dans une rencontre traditionnelle, il y avait toujours une personne plus influente que l'on se taisait pour écouter. Et c'est encore vrai dans la formule des réseaux sociaux. Et cette personne, pouvait avoir tort ou raison. Vouloir les censurer, c'est vouloir interdire les discussions de tavernes à 5 personnes, qui avaient lieu dans 1000 tavernes différentes dans une province, mais qui maintenant ont lieu sur Twitter, par exemple.

Au Québec, encore le 29 janvier 2020 (article du Devoir) le porte parole de la sécurité civile, le Dr Horaciu Arruda, affirmait en écho à l'OMS, que l'on ne contrôlerait pas les mouvements des populations. Puis on s'est fait imposer le contraire. On a dit que les masques médicaux étaient inutiles, parce que les gens ne sauraient pas les utiliser, alors que la directive venait du fait que le Québec n'avait pas de stock de masques, malgré que l'on attendait une telle pandémie depuis au moins la H1N1. On a ainsi pris les gens pour trop cons pour savoir manipuler un masque, alors qu'il aurait suffi d'un tutoriel de 2 minutes, pour enseigner comment le faire. Les gens sont jugés trop cons, mais pendant ce temps, on montre aux même personnes, en 15 secondes dans un avion, comment mettre un gilet de sauvetage en plein écrasement d'avion...

On a dit que le virus ne se transmettait pas dans l'air, mais seulement au contact, puis on nous somme de garder au moins 2 mètres entre les personnes, même en plein air!!!!!!! .

Conclusion, le sens commun et une cellule de crise régionale auraient appliqué ce que les comités qui tuent ont tardé à révéler:
  • fermer les frontières aux voyages depuis la Chine (la concentration géographique) le plus tôt possible;
  • porter le masque et des lunettes
  • se laver les mains souvent 
  • tousser dans son bras

On nous a dit, dans les médias mainstream supposément sans erreur, et comme pour mieux faire paniquer le système d'éducation, les écoles et les parents, que les enfants d'âge scolaire risquaient autant d'en mourir, que les personnes âgées. Cela aussi s'est avéré faux. Au même moment, les pédiatres du Québec voyaient le contraire dans leur pratique.

Vous aurez compris que quand tout est centralisé, non seulement ce qui est bon est accessible à tous, mais également ce qui est erroné et inapproprié, incluant l'incompétence et les motivations politiques.

Déjà en 2007, Clinical Microbiology Reviews, dans un article signé par 4 spécialistes en microbiologie  avait recommandé de se préparer contre un tel virus qui pourrait arriver de la région du sud de la Chine, où se consomment des aliments propices à ce genre de transmission virale. Bien sûr, on ne pouvait pas connaître la structure du virus ni ses effets, mais par contre, on pouvait déjà régler au moins en partie, la question des réserves de masques, de respirateurs, d'antiviraux, etc.

Extrait d'un article scientifique signé de 4 spécialistes en virologie, publié en 2007. Cela conscerne entre autre, la nécessité de se préparer. VOIR le surligné en jaune. Auteurs : V. ChengS. LauPatrick C Y WooK. Yuen



Bref, toutes les informations et contre-informations émanant des abonnés de l'OMS, n'ont pas été meilleures que ne le serait l'autonomie médicale régionale et l'intelligence des médecins, par exemple, par région (ex. est, centre et ouest du Canada) et sous région du monde (ex. Québec, Nouveau Brunswick, ...).

Ce dont les médecins ont besoin, ce sont surtout:
  • les bonnes données, et non de se laisser infantiliser
  • le matériel médical
  • pouvoir partager leurs expériences dans une région.

En plus, sans être médecins, nous savons qu'il y a certainement un facteur génétique dans les réactions au virus. Et le virus lui-même peut muter lors du passage entre deux pays. Il faut donc garder une autonomie au moins partiellement décentralisée.

En effet, le virus a déjà généré plusieurs mutations. Ainsi le virus de Wuhan en Chine, n'est pas nécessairement le même que celui du Québec, au Canada.


Se remettre à une soi-disant autorité extérieure permettrait-il d'éviter des poursuites au civil?


Mais ce qui étonne, on aurait dit qu'ils [les médecins soumis à l'Ordre] aimaient cela, contrairement à leur attitude protectionniste habituelle. Serait-ce parce qu'ainsi, ils ne pourraient se faire reprocher une éventuelle erreur médicale? Si oui, cela indiquerait qu'ils ont volontairement délégué les diagnostics et le traitement à un comité au loin.

Le Dr Didier Raoul, de l'Institut IEHC a justement pratiqué ceci [la médecine de terrain, proche du problème] pour la région de Marseille. Mais quand il aurait voulu qu'on teste les gens dans l'avion et qu'on les garde quelques heures jusqu'au résultat, il s'est fait dire que c'est de la recherche. Y avait-il [en cause] une question de budget pour certaines entreprises ou conglomérats médicaux?

Je vous invite à écouter sa réflexion un peu plus philosophique et éthique sur la façon de traiter un malade, non comme un objet de recherche, en empêchant un traitement, mais comme une personne à traiter avec les molécules connues (ex. hydroxychloroquin combinée à d'autres produits, dès les premiers symptômes, un antiviral déjà donné pour d'autres problèmes, à des milliards de doses au cours des dernières décennies).

Mais il y a une réalité qui est présente aujourd'hui et qui n'était pas aussi répandu au milieu du siècle précédent. Les deux ou trois dernières décennies nous ont donné les populations les plus instruites de l'Histoire du monde. Au Québec, j'ai parlé avec un préposé à la vente de vin en provenance de l'Île d'Orléans, lequel était un diplômé et passionné d'histoire. Les employés des cafés de bannières spécialisées comme Second Cup, Starbucks, Van Houtte, et autres de Québec (ville) ont souvent 1 ou 2 DEC et même un ou deux diplômes universitaires. Les gens des communications n'ont donc pas évolué au même rythme quand ils s'adressent aux masses. D'ailleurs nous vivons un revirement qui n'est peut-être pas étranger à la plus grande difficulté de contrôler les opinions générées par une population plus instruite. Cela fait trembler les politiciens et beaucoup de travailleurs sont trop instruits pour la tâche à effectuer. Dans une soirée avec des proches et leurs amis il y a quelques années, un père vivant à Montréal disait que son fils avait déjà deux baccalauréats universitaires (sciences humaines et littérature) et en prendrait probablement un troisième en langues. Mais il ne travaillait pas plus pour autant.

Malgré les choix parfois discutables, une grande partie de la population a développé un esprit critique face à des informations véhiculées souvent contradictoires, sinon illogiques.

La chose la plus étrange observée avec l'actuelle pandémie: les médecins québécois normalement si prompts à protéger leur autonomie se sont soumis sans questionnements, jusqu'au niveau du diagnostic. On leur a dit que quand une personne a contracté le coronavirus dans une résidence de personnes âgées, de présumer ou prendre pour acquis qu'une personne qui a les symptômes de l'influenza, a elle aussi le coronavirus. Sauf que cette directive
  1. constitue une ingérence dans le travail du médecin et qu'il ne doit pas normalement déléguer;
  2. amène une surestimation des cas réels et un retrait des traitements pour d'autres malades qui risquent tout autant de mourir (chirurgies pour cancers, cardiaques, etc.)
  3. amène de mauvais choix quand à l'isolement des malades (risques de mettre des testés positifs coronavirus avec des cas d'influenza)
  4. amène plus de confinement social et donc de problèmes économiques alors que la société a davantage besoin de soutien financier. Par exemple si au lieu de 2000 décès du coronavirus, on dit que les personnes en fin de vie (cancer, arrêt cardiaque, ...) ainsi que de l'influenza, on aura de mauvaises statistiques (courbe surévaluée = projections surévaluées) et ainsi, une surréaction.
  5. peut amener la fermetures d'écoles qui ne l'auraient peut-être pas été;
  6. etc.

Les médecins de certains états, provinces, etc. ont en tout cas, accepté il semble un peu trop facilement, d'être subordonnés à un bureau mondial [et muselés par les Ordres médicaux], jusque dans les diagnostics. Une coordination de la sécurité civile et du politique, autorise-t-elle à décréter la manière de faire les diagnostics, d'interdire les traitements avec des antiviraux peu coûteux qui ont connu de l'efficacité lorsqu'appliqués suffisamment au début des symptômes? Un médecin qui suit une directive qu'il sait inapproprié pour le malade sous sa responsabilité pourrait-il être poursuivi pour avoir médicalement erré? Un professionnel médical peut-il se protéger de la négligence en disant qu'il n'a fait qu'obéir aux autorités. Si la sécurité civile lui dit de laisser mourir les malades de 80 ans et plus et interdit l'utilisation d'un antiviral qui a des décennies d'histoire, le médecin traitant doit-il se soumettre à une telle directive pour un patient en début de maladie qui teste positif au coronavirus et qui pourrait être guéri par ledit antiviral durant quelques jours et coûtant quelques dollars pour tout le traitement?

Habituellement, dans un système normal, les organismes fourniraient les données les plus fidèles possibles, et les états et régions appliqueraient les solutions


Un parallèle avec les ingénieurs

Agir autrement, c'est comme si les ingénieurs du monde entier, à cause d'une mystérieuse série d'effondrement de ponts,  d'édifices et d'erreurs d'ingénierie, se soumettaient à un organisme mondial pour les normes à suivre. Cela ne ferait pas de sens,
  1.  parce qu'il existe des réalités régionales et locales, comme le climat, les matériaux, les sols, etc. Plus les décideurs sont loin de la réalité du terrain, moins les décisions sont appropriées;
  2. parce que de tels comités pourraient être occupés par des ingénieurs qui ne pratiquent plus sur le terrain ou par certains gestionnaires qui ne sont pas ingénieurs. Faut-il rappeler que le directeur de l'OMS n'est pas médecin? ;
  3. parque que ces postes peuvent être nommés par pressions des politiques, des entreprises industrielles, etc.
  4. parce que les concepts et solutions de l'ingénierie doivent respecter une certaine capacité de payer, ainsi que les besoins d'un client, etc. 
  5. parce qu'un tel comité ne pourrait pas être bon en tout;


Bref, si l'on avait laissé des médecins actifs dans le milieu décider, il aurait été facile de faire mieux.

[...]