Une étudiante musulmane américaine se présente devant un panel de discussion sur le terrorisme et ce qu'il faut pour le contrer.
Comme d'habitude, dans ce genre d'intervention, elle rappelle que la majorité des musulmans ne sont pas des radicaux. Ce à quoi elle reçoit une réponse qui fait référence. Dans toutes les cultures qui ont connu des périodes de violences idéologiques, ethniques, racistes ou autres violences du même genre ciblant volontairement des civils, la majorité de modérés silencieux n'ont jamais fait la différence. Il en a été ainsi pour le nazisme, pour les exécutions massives dans l'implantation du communisme, et ainsi de suite. Les musulmans modérés silencieux ne feront pas la différence, s'ils ne font pas connaître leur opposition, s'ils ne sortent pas en masse du placard.RÉPONSE À UNE MUSULMANE MODÉRÉE
Brigitte GABRIEL est présidente-fondatrice et directrice générale de l'organisme ACTI for America. Elle co-animait une table de consultation et répondait à une question de Saba Ahmed, étudiante en droit. Source cnsnews.com (date non spécifiée).Pensée : « La seule chose nécessaire au triomphe du mal est l'inaction des gens de bien » (The only thing necessary for the triumph of evil is for good men to do nothing, Edmund Burke).
Asia Bibi, accusée de blasphème au Pakistan, condamnée à la peine de mort. Cause en ultime appel en octobre 2014, après 2 condamnations et 4 ans de prison dans une cellule exiguë. |
- Par exemple, qui dans l'islam, élève sa voix contre les exécutions et les emprisonnements,
Asia Bibi: un exemple de charia appliquée. - Autre exemple: Quel tribunal islamique juge les crimes de guerre de l'islam?
- Et ainsi de suite.
Quand le multiculturalisme n'est plus compris comme la diversité dans UNE nation
Jeune adulte, je comprenais le multiculturalisme du Canada comme quelque chose de positif et dans un sens de merveilleux; un genre de wonderland à la Winnie The Poo, où le tigre et le cochonnet sont devenus amis. Une terre où le miel coule à flot non seulement pour le natif Winnie (comme dans Winnipeg), mais pour les néo-canadiens, grâce aux programmes sociaux, comme peu de pays en ont. Je percevais que cela voulait dire l'ouverture à l'autre, pour permettre à d'autres personnes en provenance d'autres cultures, de profiter eux aussi des avantages de la liberté de choix, de pensée et de religion, de prospérer, dans notre pays, en conservant ce qui est beau de leur culture, mais en formant UNE nation, UN pays dans lequel il a fallu des siècles pour parvenir à un équilibre fragile, petit à petit, pas à pas. Plusieurs y ont prospéré après leur arrivée. Mais il leur a fallu travailler fort. Aujourd'hui, en observant ce qui se passe depuis quelques années et en décomposant le mot (= multi + culturalisme; plusieurs cultures), je me rends compte qu'il est plutôt compris comme l'invitation à chacun, de conserver son mode de vie sans compromis: ses rivalités, ses conflits ethniques, son unilinguisme, voir même son animosité contre le pays d'accueil; bref, ce qu'il y a quelques décennies, était fui par ceux qui étaient heureux de faire partie du Canada et qui devenaient vraiment canadiens. On dit même, chez certains d'entre eux: «C'est vous, les Canadiens, qui êtes multiculturalistes, pas nous!». Nous répondons: «pourquoi s'en faire; ce n'est qu'une minorité non représentative».
Résultat: dans 100 ans, ce ne sera plus un pays.
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