mardi 9 juillet 2019

Géants du web et ingérence politique : Rien de nouveau sous le soleil

Comme c'est intéressant : Le Brexit est un enjeu et une nouvelle majeure cette deuxième semaine de juillet 2019. On prépare les négos commerciales G-B - U.S.A. Des fuites diplomatiques insultent le président des États-Unis et remettent en question les aptitudes récentes de la politique britannique. Mais le réseau social majeur (Tw.) ne permet pas de proposer le principal hashtag du Brexit.  


Voici mon tweet en préparation depuis le Québec le mardi 9 juillet 2019 vers 9h30. Remarquez que comme cela est déjà arrivé avec d'autres mots étiquettes (# hashtag) en campagne électorale présidentielles de 2016 et après l'élection du président Donald J. Trump, le réseau social Tw. ne propose pas le principal hashtag du Brexit, à savoir le #Brexit, mais en propose de très secondaires.
Cela suggère que comme les autres géants du web, Tw. supporte la disparition de l'autonomie des nations et priorise les tweets en faveur la mondialisation du pouvoir politique. Un peu inquiétant quand on sait que l'ONU est passée sous contrôle de pays où la liberté est la plus bafouée.


Québec, à 9h30 heure avancée de l'est le 9 juillet 2019, le #Brexit ne fait pas partie des suggestions pour le Brexit (sortie de la Grande-Bretagne) MÊME LORSQUE L'ON SAISIT LE HASHTAG AU COMPLET

Voici la normale : Même test effectué sur tw. en après-midi entre 15h20 et 15h30


Québec, un peu avant 15h30 heure de l'est (Québec), en après-midi le 9 juillet 2019. Le hashtag le plus répandu pour le Brexit (sortie de la Grande-Bretagne) est de retour sur Tw., alors qu'il n'y était pas le matin. Maintenant, de façon normale, il est suggéré avec la saisie des 3 premières lettres #Bre, le nombre de caractères pour qu'il apparaisse en première position. durant le même test avec les 2 premières lettres #Br, il apparaît tout de même en 2e position. 


Pourquoi faire un plat sur les politiques internes appliquées aux mots étiquettes établis (les # servant de marqueurs hashtags)?



Les recherches et informations fonctionnent sur un principe semblable aux bases de données. En géomatique depuis plusieurs années, je sais assez bien ce que sont des bases de données. Ainsi, comme dans un Sharepoint, si des éléments ont des tags erronés ou mal recherchés, les résultats attendus ne ressortiront simplement pas. C'est la même chose sur les sites de réseaux sociaux. Par exemple, si vous avez la brillante idée de marquer votre publication avec "#brexit-2019juillet",
1) le hashtag ne sera jamais populaire (car non naturel et consommateur de caractères) et
2) qui rechercherait un tel mot-clé (à moins d'un groupe volontairement restreint lié à vous)?

L'impact d'une instabilité dans étiquettes (#) proposées par un site du genre est que les utilisateurs (éditeurs ou lecteurs) moins habitués ne sauront pas quel étiquette (#) utiliser pour marquer leur publication, car elle ne leur est pas proposée. Ils ne sauront pas non plus comment en trouver une efficace (ex. les 3 plus répandues) pour une recherche. Leurs posts seront vite dépassés sur un réseau social ou encore, leurs recherches ne renverront pas les publications espérées. Par exemple, les partisans du Brexit ou les personnes qui veulent s'informer sur le sujet pourraient être intentionnellement redirigées vers des publications qui ont pour but de déconstruire le Brexit. Ceci peut être exactement le but de jouer avec les politiques d'affichage des principaux # à certaines heures et jours, du point de vue d'un média social partisan opposé à une cause ou une idéologique politique, sociale, économique, ou autre, et ce même si une plate-forme se dit neutre et ne faisant pas ingérence et fait sans aucune gêne, payer ses «clients» (ici lésés), pour leur proposer de nouveaux abonnés. C'est proche criminel ou du moins une forme de fraude envers les comptes des clients (sites) en fait.


L'avocat du diable


On vous répondra peut-être que ce sont les tendances de l'heure (buzz) qui ont été proposées, mais cela est illogique pour taguer ou rechercher des tweets sur un sujet important qui a une moyenne ou longue durée dans le temps (les retrouver dans 12 heures, par exemple). Un internaute ne peut pas savoir ce qu'était la tendance d'il y a 3 heures, il veut trouver ce qui concerne le #Brexit et choisir par lui-même).


Que concluriez-vous si le masquage des # les plus standards arrivait pour une équipe de sport?


Imaginez par exemple, que dans le hockey de la LNH / NHL, pour l'équipe du Canadien de Montréal, Tw. propose en priorité tout naturellement au fans de sport le hashtag (fictif pour l'exemple): #CH-moi-et-ma-bière parce qu'il y a un buzz comique, mais cesse de proposer (suspend) les standards #CH (même chose pour #Habs, et #Canadiens). Imaginez que pour les Raptors, on cesse de proposer #Raptors parce qu'il y a un buzz de 3 heures sur les Raptors qui viendront s'entraîner à Québec suite à un fan ayant tagué #RaptorsChezNousQuebec (exemple fictif). Ce serait un manque d'intelligence des programmeurs de Tw. ou pire, le désir intentionnel de montrer moins de tweets de l'équipe ou de créer l'illusion d'une baisse de l'intérêt envers celle-ci dans les statistiques tw.
C'est pire que lorsque vous vous abonnez au compte tw. d'un membre en vue d'un parti politique, par exemple Républicain, et que la seconde après votre abonnement, le système et ses algorithmes, au lieu de vous proposer d'autres comptes républicains, vous propose les Démocrates. Sauf que là, c'est tellement évident, qu'on voit le jupon dépasse (1). Ceci est un cas que j'ai vécu à quelques reprises.


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1. Inversement, un autre de leurs nombreux nouveaux trucs est (pour moins se ridiculiser) est de vous cantonner avec des gens de votre groupe, par des algorithmes. Vous croyez parler à la planète, mais vous parlez à un groupe d'intérêt (ex. les pro-Trump). Il faut donc être un peu naïf pour être encore sur les principaux réseaux sociaux et pire encore, d'y payer pour des abonnés dont on vous privera, si vous dérangez. J'ai moi-même été souvent désabonné de comptes à mon insu, jusqu'à ce que je constate que je ne voyais plus passer de publications directement émises par leur compte (sauf uniquement via des partages de personnes tierces).

Et on ne parle même pas ici des multiples et possibles manipulations avec les algorithmes informatisés, couplés à l'utilisation intelligence artificielle. Par exemple, si vous utilisez des traducteurs et correcteurs en ligne gratuits, vous avez de fortes chances que ces données qui sont en ligne sur des serveurs avec l'adresse IP de votre ordinateur ou téléphone cellulaire (textes saisis vers textes traduits) soient automatiquement lues (suivies de près) par de puissantes entités politiques ou autres. Et si vous croyez qu'ils ne savent pas où vous demeurez et quel est votre numéro de téléphone, vous êtes sûrement nouveau. En sécurisant un compte j'ai reçu un appel sur un appareil dont je ne leur avait pas fourni le numéro pour conserver ma vie privée. J'ai eu comme un petit shake et un froid dans le dos. J'ai compris par expérience que du moment que vous avez utilisé un système d'exploitation de Apple ou Android, par exemple, avec votre cellulaire (téléphone portable), il est dans la boîte. Mêmes risques lorsque vous photographiez des documents officiels privés (ex. passeports, permis de conduite, carte de crédit, prescription de médicament, chèque banquaire, etc.) pensant qu'ils sont uniquement sur le disque de votre téléphone portable. Puis, suite aux commentaires d'un journaliste qui utilisait allègrement les fonctions GPS de son appareil mobile, j'ai constaté moi aussi qu'après quelques semaines d'utilisation de la fonction GPS de Google suite aux recommandations d'une jeune vendeuse, on voyait en multiple traits superposés mon principal déplacement entre ma maison et mon travail. Donc, si on voulait me faire la peau... Soyez assurez que les pressions sont énormes pour que vous n'ayez plus d'espace de stockage significatif sur vos ordinateurs et pour que tout soit dans des clouds. Avec l'intelligence artificielle, ces données valent une fortune. Récemment, je suis allé visionner une vidéo politique sur Youtube et on m'a forcé à m'identifier, prétextant que l'on voulait s'assurer que je suis adulte. Hey! Un jeune de 14 ou 15 ans  peut aller lancer des projectiles aux policiers dans les rues, mais ne peut pas écouter une vidéo dénonçant certaines politiques mondialistes? C'est le temps de vous réveiller. La démocratie est en voie de se faire dévorer et on vous cantonne dans une berceuse médiatique.