Les Conservateurs canadiens ont mis des pressions sur le Gouvernement Libéral du PM Justin Trudeau, afin de rendre publics les effets négatifs du prix du carbone comme ralentisseur de l'économie du Canada. Le PLC a refusé à répétition de rendre publiques les données connues et leur impact sur les ménages canadiens (famille)
Dans mon article du 26 mai 2018, je vous ai parlé de l'impact prévisible (basé sur une simple réflexion logique) des hausses artificielles des coûts de l'essence sur l'économie et sur la vie quotidienne des Canadiens et sur les hausses importantes prévisibles sur les coûts de l'électricité au Québec résultant d'une hausse choc de la demande avec un déclin provoqué de la consommation d'essence. Ce qui suit est dans le même ordre d'idée, soit l'impact du prix du carbone sur l'économie, sous forme d'une taxe ou autres contrôles.
Ce document des Libéraux obtenu par le Parti Conservateur du Canada est malheureusement caviardé sur sa partie essentielle. On y apprend néanmoins la même logique que dans mon article du 26 mai sur les effets de la surtaxation du pétrole, lequel est partout, soit dit en passant.
Et encore, l'évaluation ne semble pas tenir compte des coûts au-delà du transport des personnes, des biens et services. En réalité, comme le pétrole est très répandu comme énergie dans les travaux (ex. construction souvent échelonné sur des semaines et des mois, agriculture, extraction ou transformation, transport durant les étapes de transformation et distribution) il est probable que les coûts soient sous-évalués. Le mémo indique se concentre surtout sur les coûts pour les ménages, mais je doute qu'il tienne compte des impacts, par exemple, sur le prix des terrains et résidences, et sur des produits à base de pétrole (ex. les plastiques, les pneus des véhicules, etc.).
De plus, le fait que les pays actuellement producteurs occidentaux soient plus touchées, sous un jeu de culpabilisation, les règles du marché jouent en défaveur des économies de l'Amérique du Nord et d'une certaine Europe, par rapport à tous les pays qui ne s'auto-pénalisent pas.
Néanmoins, le mémo expurgé de son principal contenu avoue des impacts qui amènent à se poser des questions sur les véritables intentions des politiques (pouvoirs politiques = élus et politiciens) de le garder loin des regards du public (Trad. en français):
«Contexte et principales constatations
«Imposer un prix sur les émissions de carbone, soit par le biais d'un système de taxe ou de plafonnement et d'échange, augmenterait le coût des combustibles fossiles et de l'énergie. Ces coûts plus élevés se répercuteraient ensuite [par un effet de cascade] sur l'économie sous la forme de prix plus élevés, conduisant ainsi toutes les entreprises et tous les consommateurs à payer davantage pour des biens et des services à teneur en carbone plus élevée. Cela pourrait créer des effets distributifs puisque la part des biens et services à forte teneur en carbone peut varier en fonction du revenu des ménages.
«Cette note se concentre sur l'impact potentiel d'un prix du carbone sur les dépenses de consommation des ménages dans l'ensemble de la distribution des revenus. Les principales conclusions sont les suivantes:»
[INFORMATIONS CAVIARDÉES], (1)
Avec les hausses répétées du coût de la vie sur les classes moyennes ou plus pauvres, le Gouvernement prépare une réaction qui arrivera tôt ou tard contre les politiques environnementales arbitraires et pénalisantes pour les économies des pays qui se mettent sous un joug financier contre les populations. Car tout nécessite de l'énergie, jusqu'à l'agriculture qui amène la nourriture dans vos assiettes et la construction de vos rues habitations (et leur réfection et rénovation), laquelle nécessite une grande quantité d'énergie pétrolifère.
AUTRE TEXTE:
Hausse artificielle du prix de l'essence au Québec: l'enjeu véritable et les graves impacts
samedi 26 mai 2018
Le vrai but recherché à terme par la néo-gauche et que devraient comprendre les utilisateurs de voitures électriques qui bénéficient de coûts énergétiques abordables en électricité au Québec, ou ce que les rêveurs doivent saisir, c'est la cible : l'élimination progressive du véhicule individuel ou familial, électrique inclus. Nous ne devrions pas, collectivement et socialement, prendre à la légère les hausses artificiellement provoquées des prix de vente de l'essence raffinée et du diesel que nous utilisons pour nos véhicules, à des fins de ticket modérateur artificiel pour l'environnement ou des idéologies politiques. Une inflation, même provoquée avec une apparente bonne intention, aura un impact sur toutes nos activités, incluant la construction et nos taxes foncières. L'énergie est essentielle partout, à commencer par la récolte des ressources et la production alimentaire dans le champ ou la serre d'un producteur agricole. Alors que nous avons besoin de plus d'enfants, une inflation artificielle aura exactement un effet contraire et dissuasif sur les ménages (familles), lesquelles sont déjà, pour plusieurs, endettées.
LIRE L'ARTICLE : ICI
1. Noemie Schmiedel. MEMORANDUM Note de service. Impact of a carbon price on the households' consumption coasts across the income distribution. 20 octobre 2015
Context and Key Finding
"Imposing a price on carbon emissions, either through a tax or cap-and-trade system, would raise the cost of fossil fuels and energy. These higher costs would then cascade through the economy in the form of higher prices, thus leading all firms and consumers to pay more for goods and services with higher carbon content. This could create distributional effects since the share of goods and services with high-carbon content may vary with households' income.
"This memo focuses on the potential impact of a carbon price on households' consumption expenditures across the income distribution. Key findings are:"
[INFORMATION CAVIARDÉE]