Depuis des années, on nous éblouit par des courbes séduisantes qui peuvent nous exposer de vraies données de température de la Terre. Mais il y a un truc. Tout est dans la méthode, même avec de vraies données.
(dernière modification : 27 novembre 2017, 3 décembre 2017)
En résumé, jusqu'à récemment, on prenait une hausse de la température moyenne sur un siècle que l'on comparait avec une estimation moyenne quelconque des derniers millénaires, ou encore avec le siècle qui précède. Cela serait acceptable
Ceci dit, le fait de dénoncer l'artifice largement utilisé pour imposer des politiques économiques ou autres par la ruse, ne justifie pas de détruire et polluer la Terre et ce n'est pas le but de cet article de suggérer le mépris de la planète bleue. Aussi, l'ère industrielle vient ajouter un élément anthropique non négligeable; cela est certain. Mais on constate alors que la dérive des «scientifiques» et des politiques se produit dans les solutions.
En résumé, jusqu'à récemment, on prenait une hausse de la température moyenne sur un siècle que l'on comparait avec une estimation moyenne quelconque des derniers millénaires, ou encore avec le siècle qui précède. Cela serait acceptable
- si le climat était une constante
- et si 2 siècles pour conclure à une tendance n'étaient pas insignifiants par rapport à toute la durée réelle de la dynamique du climat.
Ceci dit, le fait de dénoncer l'artifice largement utilisé pour imposer des politiques économiques ou autres par la ruse, ne justifie pas de détruire et polluer la Terre et ce n'est pas le but de cet article de suggérer le mépris de la planète bleue. Aussi, l'ère industrielle vient ajouter un élément anthropique non négligeable; cela est certain. Mais on constate alors que la dérive des «scientifiques» et des politiques se produit dans les solutions.
Dérive de la Science et idéologies
Pour reprendre un argument déjà exprimé sur ce blogue, si l'on retarde de 100 ans un possible réchauffement de 1 degré, mais qu'à cette fin, des millions de personnes meurent dans ce siècle des conséquences directes et indirectes de la pauvreté et les conflits provoqués par la cessation des activités humaines industrielles et de l'exploitation des ressources, qu'y gagne-t-on? Si le résultat de toute ces démarches débouche sur le manque de travail, les surtaxes, les conflits augmentés par les baisses de production et d'emploi, etc., où est le gain?
Au contraire, ne faut-il pas conserver une économie en bonne santé dans les pays sur une planète Terre en bonne santé, pour la partie qui dépend des activités et capacités d'interventions humaines. Il sera plus facile pour des victimes des variations climatiques de se relocaliser après une inondation, avec un emploi, que dans un pays où la moitié de la population est sans emploi! À moins que l'on adhère à la théorie en croissance, selon laquelle l'humanité doit s'effacer progressivement; à la limite, dépopulation programmée.
Étang en train de geler à Québec le 3 décembre 2016 |
L'approche scientifique pour le climat, vous dîtes? Voila ce qui est scientifique:
Prédire le climat avec 1 ou 2 siècles de données, c'est comme prédire la température moyenne d'un été dans la ville de Québec, à partir de trois journées de données prises sur des jours qui se suivent.
Prédire le climat avec dogmatisme avec 1 ou 2 siècles de données en les comparant à une moyenne des derniers millénaires, c'est un truc: création intentionnelle d'une illusion que le climat des siècles qui nous ont précédés serait une constante. En réalité,
- il y a eu des périodes plus chaudes et plus froides, avec de la végétation en Arctique et Antarctique.
- Il y a eu plus de CO2 dans l'atmosphère par moment avant l'ère industrielle, de même que glaciation et réchauffement
- la Terre a connu et connaît des variations au niveau de l'activité solaire
- et de l'activité volcanique, etc.
- Les zones qu'on appelle «inondables» dans la cartographie sont appelées ainsi à raison, parce qu'elles ont DÉJÀ été inondées; exemple: des plaines cultivables en bordure du fleuve Saint-Laurent et des rivières, des parties entières de villages ou zones habitées construites en bordure de nos rivières à l'intérieur d'anciennes plaines inondables. Bref, la nature reprend éventuellement ce qui lui a déjà appartenu.
Analogie de l'approche environnementaliste avec la température d'un été à Charlesbourg (station Parc Orléan d'un arrondissement de la Ville de Québec)
Par analogie, l'approche appliquée avec des mesures qui peuvent être bonnes en soi (si sélectionnées scientifiquement et non en fonction d'une idéologie), va en gros, comme suit. Imaginez que pour la ville de Québec, vous prenez pour référence une température MOYENNE MAXIMALE estivale absolue (jour et nuit combinés pour les 3 mois de juin, juillet et août) sur les 91 jours de durée d'un été; disons 23,5 degrés. Un jour donné (29 juin), votre météorologue vous dit que la température maximale d'aujourd'hui est de 15,5° Celsius (° C). Jusque là, tout va. Il ajoute que c'est 8 degrés sous la moyenne maximale estivale, ce qui est encore vrai. Même procédé le jours suivants avec 16° C le 29 juin. Le dernier jour de juin, le 30, sous une température maximale de 14° C le 30 juin. il vous déclare d'un ton grave, que l'été sera plus froid, si l'on compare avec la moyenne maximale des étés qui ont précédé dans l'histoire pour lesquelles des mesures ont été prises. Bien que les mesures observées soient bonnes, la projection ou l'utilisation des 3 jours de référence qui en serait faite si l'on procédait ainsi, serait pourtant erronée. Tout est dans la méthode et l'utilisation. Or, c'est la même approche avec une réalité du climat beaucoup plus complexe, où il y a eu des périodes plus froides et des siècles plus chauds.
Une nuit dans un igloo en ville, Québec, Le 3 mars 2016, vers 7 h le matin. Photo Gilles B. |
La somme de variables ne peut pas donner une constante
Comme dans l'analogie qui précède, l'histoire du climat n'est pas une constante. Prendre 150 ans d'histoire de la Terre pour prédire le climat futur en comparant, ou non, les mesures avec une moyenne estimée pour les 10,000 dernières années, c'est comme prendre quelques heures de mesure sur un été et faire des affirmations pour l'été en question. Des données qui sont toutes variables ne peuvent pas donner et ne donneront pas une constante, ni une tendance fiable si l'échantillon de mesure est trop court pour comparer à plusieurs millénaires marqués par des changements majeurs, même avant l'ère industrielle.
Le climat n'est pas une constante
L'approche actuelle serait recevable si par exemple sur les 10,000 dernières années ou mieux encore 20,000 ans, la température moyenne absolue par siècle s'était écartée sans dépasser 1 degré en plus ou en mois pour chaque siècle par rapport à une moyenne sur 10,000 ans. Et pour le savoir à 1 degré près il faudrait des mesures au degré près en divers points du globe. Mais ce n'est pas le cas. Bien qu'on parle ici de la mesure de la température, la chose est aussi vraie pour le rayonnement solaire, pour le taux de CO2 dans l'atmosphère, pour l'activité volcanique, etc. Cela fait beaucoup de variables.
D'entrée de jeu, la méthode qui nous a été imposée ignore dans ses modèles, les données de variation du climat récent (ex. sur 10,000 ou 20,000 ans). C'est un biais scientifique (une déviation par rapport à la méthode scientifique). L'approche privilégiée actuelle va de la même manière. On prend plus ou moins 100 ou 150 ans pour établir les projections en vue d'imposer des taxes et pénalités sur les économies des États. Et on compare, ou non selon le «choix du chef», avec le climat alors pris comme une constante.
Conclusion: une moyenne sur 100 ans plus haute qu'une moyenne sur 10,000 ans ne prouverait pas une hausse.
La question environnementale
Par contre, si l'on veut nous dire qu'il ne faut pas polluer la Terre par négligence, d'autant plus qu'il n'y en a qu'une, alors on a raison. Par contre, l'argument ne peut servir à provoquer la mort et les conflits par la cessation des activités de production et à tuer les économies et abolir les emplois en multipliant les pénalités.
La problématique n'inclut pas ses solutions
L'autre problème en est un de confiance et d'intérêts ou d'agendas politiques ou idéologiques en mode furtif, derrière un langage scientifique. Par exemple, les tenants du réchauffisme peuvent avoir diverses philosophies scientifiques ou non. Quelle est la motivation derrière diverses démarches? Est-ce:
- L'homme est mauvais et la Terre doit s'en épurer? (théorie de la nécessité de la réduction des populations selon laquelle l'homme n'est pas supérieur).
- Pour les néo-marxistes, alter-mondialistes et anarchistes, par exemple, il faut éliminer le capitalisme, il faut réduire les populations ou encore, l'Occident doit cesser d'exploiter ses ressources naturelles. Mais alors des populations périraient d'autres problèmes (ex. conflits et guerres suivant la décroissance économique)
- Ou encore, il faudrait (plusieurs vont aussi loin), s'approprier les pays qui exploitent leurs ressources et cela débute par l'abolition des frontières et de la notion de citoyenneté nationale.
- La pensée plus «magique» ésotérique; la Terre, Gaïa, est une déesse en train de nous punir...
Il y a beaucoup d'amateurisme chez les élus et une certaine élite influencés de diverses façons. Pourtant, si je vous démontre que la Terre traverse des anomalies climatiques, cela n'implique en rien que les solutions imposées soient les bonnes (ex. pénalités et taxes, abolition des frontières des États, forcer la mise au ralenti des économies des États occidentaux, néo-marxisme, anarchisme, anticapitalisme, etc.).