Parce qu'on est samedi - Vous souvenez-vous de la ZENN Car de 2007? Une 100% électrique, dite pour un usage de proximité, rechargeable en 4 heures dans une simple prise électrique domestique standard?
La ZENN Car, fabriquée au Québec, a été prise dans les dédales de la bureaucratie. SVP faire suivre à vos partis politiques.
Le Québec et le Canada ne sont pas très « startups friendly » (facilitants pour les nouvelles entreprises) de chez nous
La résistance administrative vient-elle du fait que nos «startups» (entreprises naissantes) ne peuvent pas exercer des lobbys puissants comme les fabricants américains; «genre comme» Tesla? C'est que la voiture était fabriquée au... Québec. Ouille! Ça fait mal. Pour lancer une entreprise ici, on dirait qu'il il faut trois avocats et deux lobbyistes pour un entrepreneur. On se croirait au temps des scribes payés à la lettre (au nombre de caractères). Ceux-ci allongeaient les mots et complexifiaient l'orthographe pour conserver leur job. Aujourd'hui, on appelle cela un ministère qui embauche des tas de scribes qu'on appelle fonctionnaires.
Dans ce reportage (en anglais) sur un ton humoristique diffusé originalement le 20 novembre 2007 et mise en ligne sur Youtube en 2010, on apprend qu'il était possible de la vendre aux États-Unis, mais pas au Canada, à cause de la complexité des programmes d'homologation, différents selon les provinces (et pourquoi pas des jeux de coudes derrière les rideaux et portes closes). Ne s'est-il pas trouvé de reporters francophones pour faire connaître la cause? Ou pour creuser les raisons du blocage canadien.
À ceux qui accusent la faible autonomie du véhicule ZENN (ZENN Car) et sa vitesse limitée, il faut répondre:
- «Heille! On était en 2007 !» L'électrique dans les transports était encore à ses balbutiements. Il y avait déjà une chaîne de montage au Québec! Avec un accueil minimal dans son pays de conception et fabrication, on aurait probablement une voiture électrique québécoise performante. Laissez-nous rêver.
- En plus, c'était une voiture de proximité, en quelque sorte, une voiture pour courtes distances, comme se rendre au travail dans le quartier en dehors du réseau autoroutier, comme faire des emplettes à proximité, conduire les enfants à l'école et autres déplacement courts mais essentiels du même genre. Il était déjà établi que ce modèle de lancement n'était pas destiné aux longues distances et aux autoroutes. Chaque chose serait venue en son temps.
Le ton est humoristique, mais j'avais presqu' envie de pleurer. On n'a rien compris du projet.
Source du reportage (en anglais) : RMR (Rick Mercer Report), 2007
https://youtu.be/Ri2BG2qOvCg
On n'en entend pas beaucoup parler depuis. Les Libéraux du Québec cherchent depuis la Conférence de Paris (#COP21) un partenaire pour développer un grand nombre d'autos électriques québécoises et ce, rapidement. SVP faire suivre.
Avec son projet de petit véhicule de proximité, le groupe était probablement en avance sur son temps. Et par la suite, la gamme se serait certainement élargie à des véhicules pour de plus longues distances.
On me répondra
-- Mais voyons donc, blogueur YapasdePRESSE, nous sommes dans une «société du savoir»; une «économie du savoir». Au Québec, il ne faut pas se salir les mains. On fait faire cela ailleurs et nous on se garde les technologies.
-- Ah bon... J'ai plutôt l'impression qu'on économise le savoir. Je pensais que cette entreprise était novatrice en technologies, avec la ZENN Car et une chaîne de montage en 2007. Et je pensais qu'on avait besoin aussi d'emplois manuels, avec le taux de décrochage au secondaire...