samedi 12 décembre 2015

Changements climatiques: problématique réelle, mauvais remède ?

12 déc. 2015 - Changements ou irrégularités climatiques: une vraie problématique peut recevoir un diagnostic erroné et une mauvaise solution. Les leaders des pays prennent des engagements avec l'argent des peuples et non le leur. Inflation et multiplication des pauvres à l'horizon.

(mise à jour : 13 décembre 2015)

Il y a beaucoup de bienfaits dans une prise de conscience mondiale de la nécessité de protéger la Terre, car il n'y en pas une en réserve. Mais le diagnostic et les solutions sont primordiaux pour solutionner une problématique. Et l'on ne peut nier le mode panique dans les décisions et la panique est généralement opposée au bon sens.

1.   Le diagnostic


Il y a actuellement un présupposé selon lequel les actuelles variations climatiques seraient déclenchées par l'activité humaine premièrement.  Qui peut affirmer cela?

Le mammouth laineux qui vivait en Eurasie et en Amérique du Nord, disparu dans un passée récent (env. 11,000 ans) pouvait manger environ 200 kg de végétaux par jour. Cette nourriture devait forcément être disponible. Sa disparition pourrait être provoquée par un réchauffement rapide sur une période d'environ 1000 ans (ex. avec prédateurs et chasseurs devenant plus présents):


Fig. 1.    La disparition du mammouth laineux et un précédent réchauffement


Extrait du manuel d'exercice de première année du secondaire au Québec (1) avec surlignement ajouté


Or, dans la foulée de la nouvelle doctrine climatique, qu'entendons-nous et que lisons-nous sur le sujet de possibles précédents réchauffements rapides initiés par une cause non humaine (pré- industriels)? Nous lisons et entendons dans les médias et sur les réseaux sociaux qu'un réchauffement rapide ne pourrait jamais avoir existé. Donc, science et croyances et idéologies s'entremêlent depuis quelques années. Cela a un impact direct, par exemple, sur ce que l'on vous interdira de manger. Pourtant, quels sont les faits? Réponse: le climat n'est pas une constate. La Terre semble marquée par des cycles de refroidissements et de réchauffements. Est-ce que l'activité industrielle (anthropique) peut influencer? Oui. Mais la disparition de certaines espèces comme le mammouth laineux peut avoir un lien direct avec un précédent réchauffement rapide alors que l'empreinte humaine était faible.


Des forêts disparues en Haut-Arctique au Canada selon un journal de bord du navire HMS Investigator (août 1851)



Ceci se passait il y a à peine un siècle et demi en Extrême-Arctique canadien:

Les explorateurs pouvaient observer des restes visibles d'anciennes forêts, ce que les scientifiques savent, par la présence d'arbres pétrifiés ou fossilisés à la verticale dans le sol et des troncs hors-sol. (2)

Fig. 2.    Illustration ancienne du HMS investigator 

«Groupe de traîneaux quittant le HMS Investigator dans la baie Mercy.» Source : Bibliothèque et Archives Canada


2.   Le remède?


Lorsque nous paniquons, nous cessons d'agir avec intelligence. Présentement, une partie importante de la communauté scientifique et  politique est en mode panique. Dans ce contexte, les décisions risquent l'illogisme ou l'irresponsabilité.

Le mode panique en solutions environnementales


Environnement et économie


Les leaders des pays prennent, de leurs costards, des engagements financiers avec l'argent des peuples et non le leur. Inflation et multiplication des pauvres sont à l'horizon.

Pourtant, si l'on retarde un possible réchauffement de 100 ans, mais qu'à cette fin, des millions de personnes meurent dans ce siècle des conséquences directes et indirectes de la pauvreté provoquée par la cessation des activités humaines industrielles ou de l'exploitation des ressources avec pour résultat le manque de travail, les surtaxes, etc., où est le gain? Au contraire, il faut conserver une économie en bonne santé dans les pays. Il sera plus facile de se relocaliser après une inondation, avec un emploi!


Solutions et innovation


D'autre part, des pays ont transformé des terres inutilisables en raison du manque d'eau en sols cultivables. Par exemple, en Israël, l'irrigation souterraine de certaines cultures agricoles (ex. fruitière) est distribuée par tubulure avec une gestion de l'eau très serrée. Cela impose une organisation, un plan, un effort constructif, un investissement. Mais lorsque des peuples implantent des solutions créatives, leurs adversaires réclament ces productions et ces terres. Car dans plusieurs autres, des personnes meurent assises sur les ressources ou par manque de planification (ex. régimes de dictatures ou autoritaires, ou haines inter-ethniques) et non par manque de potentiels. Les deux Corée, soit la Corée du Nord communiste en famine et Corée du Sud prospère et ouverte sur le monde, en sont un excellent exemple, comme tous les autres pays où une simple frontière sépare l'abondance et la misère de la famine (ex. en Afrique, dans les Caraïbes, en Amérique du Sud). Le principal problème mondial et la principale menace qui provoquent la mortalité ne semblent pas le climat, mais la haine qui s'approprie au lieu de créer, et le chaos associé, qui déstabilise (énergie négative) au lieu d'organiser. Exactement ce qui se passe en Syrie et en divers endroits «chauds».

Par exemple, lorsque le Québec envisage d'imposer un virage électrique pour l'automobile, mais que le reste du monde n'a pas les ressources hydroélectriques (sans polluer) équivalentes aux nôtres, cela apparaît comme très étrange. Une cible du Québec m'a étonné, déballée en pleine conférence de Paris (COP21) 2015: 100,000 véhicules avec zéro émission de GES  en 2020! C'est moins de 5 ans pour des véhicules souvent inaccessibles en coûts.

Une explication du survirage québécois à la COP21 boudant les véhicules hybrides


C'eût été d'abord intéressant de le savoir avant, car nous paierons, nous citoyens, les factures et pénalités, en bout de liste. Je ne comprenais pas.

La réponse m'est venue par un billet (opinion) de Dominic MAURAIS, chroniqueur au Journal de Québec / Journal de Montréal. Il fait état d'un lobby de voiture électrique, qui tout en étant déclaré et donc légal, n'inquiète pas moins sur les pressions exercés sur le Gouvernement du Québec pour imposer un pourcentage important de véhicules avec zéro émission de GES. Cette déclaration à la conférence de Paris m'a grandement surpris aussi. En lisant son article, j'ai compris:
«Et le mandat ne peut être plus clair: «Faire adopter une loi ou un règlement zéro émission de gaz à effet de serre pour imposer aux fabricants de voitures un pourcentage de production, de distribution et de vente de voitures n’émettant aucune émission de gaz à effet de serre [...].» 
«Coucou, exactement ce que Couillard a annoncé en France cette semaine.» (3)

La solution de l'automobile, dans ce cas précis, serait pourtant plus viable et beaucoup moins coûteuse, si elle tient compte des états voisins qui n'ont pas notre hydrographie, donc pas notre capacité énergétique à produire de l'électricité avec peu d'impact sur la hausse des GES (ex. une transition d'une partie significative de la flotte de véhicules passant par des véhicules hybrides, avec par exemple 3,5 litres au 100km ?). Bref, la technologie que veut implanter le Québec, ne sera peut-être pas celle retenue et donc beaucoup plus coûteuse pour les citoyens québécois. Il faut savoir que dans la majorité des états du monde, produire de l'électricité implique beaucoup d'émissions de GES, à partir de diesel, de charbon, etc.

Et d'autre part, parce que nous émettons moins de GES pour produire notre énergie domestique, nous devrions en toute logique, Québécois, être avantagés et non pénalisés. Vous ne croyez pas?

Conservons notre esprit critique en face des scientifiques; même de ceux qui vivent de subventions des gouvernements


En parallèle, la Conférence de Paris (#COP21 , #COP21Paris) de décembre 2015 a aussi ses sceptiques sur les analyses et solutions, comme en témoigne cet article du National Post. Dans un web censuré pour ne retenir que les opinions dominantes, ces derniers n'auraient plus droit de visibilité:

Rex Murphy: The High Church of Global Warming (11 décembre 2015) page consultée le 13 décembre 2015)



LIRE AUSSI :  

Dominic MAURAIS. La main de Tesla. Journal de Montréal en ligne, 12 déc. 2015 (page consultée le 13 déc. 2015)


Sur le présent blogue:
(4 août 2014)

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1.   Isabelle DUMONT (et autres). Origines. Science et technologie. Éditions CEC. Anjou (Québec), 2014, p. 44.

2.  Glenn M. STEIN, FRGS. Expéditions de Parcs Canada dans l'Arctique 2011. Historique du HMS Investigator, de ses officiers et de son équipage (1850-54). Parcs Canada, 6 septembre 2011. site consulté le 16 février 2013.
http://www.pc.gc.ca/fra/culture/expeditions2011/his-sto/his-sto06.aspx (l'article a été remplacé quelques mois après la copie de l'extrait).

3.   Dominic MAURAIS. La main de Tesla. Journal de Montréal en ligne, 12 déc. 2015 (page consultée le 13 déc. 2015)