UNE MISE AU POINT sur LE RAPPORT DE LA FOI CHRÉTIENNE À L'ARGENT
Être «artiste» et millionnaire dans un état majoritairement de la gauche économique, ce n'est pas drôle... même pour l'humoriste Martin MATTE. Le Québécois n'ose pas dire son revenu annuel personnel, durant une entrevue de la série Les Grands moyens, diffusée à Télé-Québec. Il lie le mépris de l'argent et du succès à la foi chrétienne, ce qui d'une part est une réinterprétation et révision historique et malheureusement, risque d'être récurrent dans la série d'entrevues de Québécois qui ont connu le succès financier ou la fortune.
(Dernière modification : 19 janvier 2014)
Être «artiste» et millionnaire dans un état majoritairement de la gauche économique, ce n'est pas drôle... même pour l'humoriste Martin MATTE. Le Québécois n'ose pas dire son revenu annuel personnel, durant une entrevue de la série Les Grands moyens, diffusée à Télé-Québec. Il lie le mépris de l'argent et du succès à la foi chrétienne, ce qui d'une part est une réinterprétation et révision historique et malheureusement, risque d'être récurrent dans la série d'entrevues de Québécois qui ont connu le succès financier ou la fortune.
(Dernière modification : 19 janvier 2014)
Dans son Épisode 1, Les Grands moyens pourrait donner l'impression de s'annoncer comme une production pour mettre la table pour stigmatiser les adhérents de la foi chrétienne. Selon «saint» Matte et son analyse tronquée qui pèche par moment par manque de recul historique, le mépris de l'argent et du succès proviendrait principalement du catholicisme (1).
Pourtant...
Ce n'est pas la montée du catholicisme que nous avons vécu depuis les années '60. C'est la progression constante de la gauche économique, où faire du profit de façon personnelle, c'est mal. Cela explique en partie les manifestations incessantes du printemps 2012 dans les rues de Montréal. Nous avons aussi assisté à la montée constante du bouddhisme avec le même regard de mépris envers l'argent et le matériel. Selon cette croyance aux véhicules philosophiques, religieux ou mixtes, tout ce qui contribue à nourrir ou focaliser sur les cinq sens (la vue, le toucher, le goût, l'ouïe, l'odorat) contribue à garder l'être humain captif d'une illusion trompeuse. Les richesses matérielles entrent donc, pour le bouddhisme très populaire au Québec (beaucoup de signes dans certaines productions des réseaux télévisuels), dans la catégorie de ce avec quoi il faut garder un détachement important. Présentement, le public n'en est pas conscient, car ici, le message bouddhiste n'en est encore publiquement, qu'à ses premières étapes. Mais les initiés engagés dans la voie bouddhique depuis quelques années, en savent plus que la moyenne des gens, sur le chemin à parcourir et sur la destination.
Regardez par exemple aussi en France ce qui se passe dans un état laïc sur le rapport à l'argent dans un État séparé de l'Église depuis longtemps, avec un taux d'imposition de 75% pour les gens fortunés. Aucun rapport à la foi chrétienne, et pourtant... Nous avons tous assisté à cet épisode hallucinant dans lequel le comédien Gérard DEPARDIEU a préféré la Russie à cette France-là, recevoir la citoyenneté d'un ancien vaisseau mère du communisme, la Russie; l'héritage de l'URSS. C'est un symbole. L'extrême gauche ici au Québec en rêve, de la taxation totale, et envisage même abolir le salariat.
Le mépris de l'argent et du succès provient depuis les années 1960, du virage à gauche étapiste (une bouchée à la fois, module par module) qu'a pris le Québec.
La défaite de la conquête
Et avant cela, probablement du fait que le Québec a perdu une guerre contre l'Angleterre. Ce qui étonne, c'est le temps de résilience (mis à se relever) après la fin de la période coloniale. L'Allemagne s'est relevée de deux guerres perdues en un seul siècle. Elle est redevenue prospère. Nous on accuse encore les autres (les anglophones) et la religion. Le québécois est resté encore trop souvent «né pour un petit pain», OU on va à l'école pour apprendre à travailler pour les autres OU sur comment obtenir une subvention...
La défaite de la conquête
Et avant cela, probablement du fait que le Québec a perdu une guerre contre l'Angleterre. Ce qui étonne, c'est le temps de résilience (mis à se relever) après la fin de la période coloniale. L'Allemagne s'est relevée de deux guerres perdues en un seul siècle. Elle est redevenue prospère. Nous on accuse encore les autres (les anglophones) et la religion. Le québécois est resté encore trop souvent «né pour un petit pain», OU on va à l'école pour apprendre à travailler pour les autres OU sur comment obtenir une subvention...
Quand les Anglais ont vaincu les Français en terre de Nouvelle-France, une colonie (expansion) de la France, est devenue assujettie à un autre empire. Le Québec, coupé de la France qui ne pouvait plus le protéger, a été conquis par les tuniques rouges. Les bleus nordiques ont donc perdu une conquête contre les rouges, mais ils peinent à en revenir, comme d'autres conflits ancestraux inter-ethniques en certaines autres régions du monde (ex. Afrique).
Le Québécois, un certain clan du moins, tend encore très souvent ici à aspirer uniquement à être un serf (employé), plutôt qu'un entrepreneur au sens large (ex. travailleur autonome, commerçant, etc.). Heureusement, les choses semblent changer peu à peu. Malheureusement, quand le Québécois du dit clan fait le virage, il est souvent tenté de dominer à son tour, parfois mieux que les Anglais. Une sorte de syndrome du blessé qui blesse à son tour dès qu'il le peut. Chez la relève des jeunes, la mise de fonds qui pourrait aider au démarrage d'une première petite entreprise, est souvent avalée par les extravagances de la jeunesse (vélos de 6000$, voyages, etc.). Par la suite, quand vient l'éveil à l'autonomie vers l'âge de 35 ou 40 ans et le besoin d'un premier 30,000 dollars de mise de fond, l'argent est parti, les enfants sont nés, il faut rembourser l'hypothèque, le niveau de vie coûte cher. Plusieurs commencent au mieux avec une dette (à travailler pour les banques ou pour Desjardins ce qui revient au même) ou on se heurtent à la complexité administrative des bleus.
Le Québécois, un certain clan du moins, tend encore très souvent ici à aspirer uniquement à être un serf (employé), plutôt qu'un entrepreneur au sens large (ex. travailleur autonome, commerçant, etc.). Heureusement, les choses semblent changer peu à peu. Malheureusement, quand le Québécois du dit clan fait le virage, il est souvent tenté de dominer à son tour, parfois mieux que les Anglais. Une sorte de syndrome du blessé qui blesse à son tour dès qu'il le peut. Chez la relève des jeunes, la mise de fonds qui pourrait aider au démarrage d'une première petite entreprise, est souvent avalée par les extravagances de la jeunesse (vélos de 6000$, voyages, etc.). Par la suite, quand vient l'éveil à l'autonomie vers l'âge de 35 ou 40 ans et le besoin d'un premier 30,000 dollars de mise de fond, l'argent est parti, les enfants sont nés, il faut rembourser l'hypothèque, le niveau de vie coûte cher. Plusieurs commencent au mieux avec une dette (à travailler pour les banques ou pour Desjardins ce qui revient au même) ou on se heurtent à la complexité administrative des bleus.
Si la richesse était un interdit de la foi chrétienne, on ne comprendrait pas pourquoi des riches se sont convertis en demeurant riches et en étant acceptés par Jésus ou les apôtres.
LIRE AUSSI :
Documentaire «L'illusion tranquille»; une partie de la conclusion erronée
(SUITE de l'article)
La nationalisation à outrance est un symptôme du film qui se déroule ici. Chez nous, une juste nationalisation de certaines activités, comme de notre énergie électrique dépendante du harnachement des cours d'eau ou d'un programme d'accès à la santé, a ouvert la voie à une nationalisation croissante mais assumée:
- Nationalisation du vin et des alcools
- nationalisation des contenus cinématographiques («Non, ton film est trop américain; subvention refusée»),
- en passant par un «no fault» mur à mur, complice de trop de négligence criminelle au volant, en matière de circulation routière
- nationalisation des enfants et des valeurs, toujours en progression, via leur prise en charge par l'état dès la petite enfance (nationalisation et syndicalisation en cours des services de garde de la petite enfance avec pressions pour éliminer le privé)
- etc.
Le succès du discours «foi chrétienne = mépris de l'argent» se nourrit, même par moment en milieu chrétien, de l'ignorance du sens, du contexte et du contenu des évangiles et de l'Histoire; Histoire dans laquelle plusieurs riches chrétiens ont joué des rôles majeurs (2).
Par exemple, les chrétiens qui ont rompu avec la papauté (ceux que les autres ont appelé «les protestants») et qui ont combattu plusieurs dérives historiques progressives cumulées du christianisme, ont eu un rapport beaucoup plus entrepreneurial avec l'argent. Plusieurs des Huguenots (protestants francophones) étaient des marchands prospères qui ont fui l'Europe pour l'Amérique. Ils appliquaient donc, consciemment ou non, cette recommandation de l'apôtre Paul: «Si tu peux devenir libre, profites-en plutôt» (libre de son art et autonomie financière). Au Québec, vivant une pression croissante, sous des tribulations politiques et économiques, quelques Huguenots se sont assimilés à la religion dominante, mais la majorité ont quitté pour d'autres régions, avec leur entrepreneuriat, face à la persécution économique (notamment vers les États-Unis).
L'Amour de l'argent
Du point de vue de la foi chrétienne, l'argent est un «bon serviteur», mais «un mauvais maître». C'est l'amour de l'argent qui est condamné dans le Nouveau Testament. Ceci explique le rejet du jeune homme riche qui voulait joindre Jésus.
Ceci dit, la foi demeure un don (une grâce reçue) et un choix.
L'Amour de l'argent
Du point de vue de la foi chrétienne, l'argent est un «bon serviteur», mais «un mauvais maître». C'est l'amour de l'argent qui est condamné dans le Nouveau Testament. Ceci explique le rejet du jeune homme riche qui voulait joindre Jésus.
Ceci dit, la foi demeure un don (une grâce reçue) et un choix.
Le jeune homme riche des Évangiles
Au jeune homme riche qui demandait à devenir son disciple et voulait parcourir la contrée avec Jésus et ses autres disciples, le Maître a demandé de tout vendre et donner. Ce qu'il voulait mettre en évidence, c'est que la richesse était le dieu (le maître, la valeur supérieure) de ce dernier. En ces mêmes années, d'autres riches ont suivi Jésus et ont reçu la foi, sous son ministère ou après lui, avec les apôtres (femmes de la noblesse, gouverneurs, hauts-fonctionnaires, entrepreneurs, ...). Plusieurs, à l'opposé, ne quittèrent la richesse ou leurs biens de base, qu'en raison de la cascade des persécutions impériales (empire Romain) obligeant les nouveaux convertis à se dépouiller et à se cacher. D'autres migrèrent (comme le firent plusieurs protestants francophones des siècles plus tard depuis la France vers l'Amérique). D'autres firent le choix de la simplicité.
Le trou de l'aiguille et le chameau qui ne peut entrer
Jésus dit par ailleurs que pour les riches, l'entrée dans le royaume de Dieu serait plus difficile, parce qu'ils devraient s'humilier. Il s'agit de ces riches qui en assez grand nombre, abusent de leur situation en privant leurs employés d'un juste salaire, en trichant et volant, en fraudant les gouvernements, etc. Le trou de l'aiguille dont parle Jésus en disant qu'il sera plus difficile d'entrer, que pour un chameau de passer par le trou d'une aiguille, fait vraisemblablement référence à une porte de certaines cités entourées d'un mur, seules portes des villes fortifiées, qui demeuraient ouvertes après le coucher du soleil. Ce genre de porte gardée le soir tombé, servait de mesure préventive contre les razzias, les attaques, etc. Un chameau chargé ne pouvait y entrer. Il fallait le décharger et le faire s'incliner pour passer la porte. Donc, un riche trouverait difficile de faire la paix avec Dieu, car il lui faudrait accepter ses torts et pratiquer la justice et l'équité, se décharger de l'amour des richesses, pratiquer l'équité. Il lui faudrait une grâce de Dieu, à qui «tout est possible» (conclusion de la métaphore).
Cela ne causait aucun problème aux riches qui faisaient déjà partie des croyants. La première convertie résidente de ce qui est aujourd'hui l'Europe mentionnée nommément par le Nouveau Testament, est une dénommée Lydie, ou Lydia, une entrepreneure, marchande prospère dans le domaine des tissus et de la teinture, qui a débuté des rencontres chrétiennes dans sa maison.
Cela ne causait aucun problème aux riches qui faisaient déjà partie des croyants. La première convertie résidente de ce qui est aujourd'hui l'Europe mentionnée nommément par le Nouveau Testament, est une dénommée Lydie, ou Lydia, une entrepreneure, marchande prospère dans le domaine des tissus et de la teinture, qui a débuté des rencontres chrétiennes dans sa maison.
L'exemple mal compris de Zachée
Zachée est cet homme de petite taille qui a grimpé dans un arbre pour voir passer Jésus au milieu d'une foule en marche, un collecteur d'impôts, qui avait acquis des richesses, souvent en impôsant au-delà de ce qui était requis. Recevant Jésus dans sa maison, il semble remettre tout son argent (ex. dans le film Jésus de Nazareth et dans l'imaginaire populaire) et donc ainsi renoncer à ses biens et mépriser l'argent et les richesses. Il ouvre sa cachette d'argent et redonne le quadruple de ce qu'il a volé en exigeant au-delà de l'impôt (fraude d'un fonctionnaire). Il applique en fait une loi de l'Ancien Testament, selon laquelle celui qui dépouille quelqu'un d'une valeur, devra lui rendre 4 fois le montant. Ceci impliquait donc que certains voleurs devraient travailler en partie pour rembourser un vol, tandis que les plus riches voyaient gruger une partie de leur richesse (rendre du 4 pour 1 !); si l'on appliquait la Loi uniformément sans favoriser les riches. Mais Zachée, de ce que l'on en sait, a conservé sa maison et ses autres biens justement acquis.
Étrangement, le discours refondu (remix d'une ancienne idée) qui accuse la foi chrétienne de mépriser les riches, est justement une certaine gauche aidé de certaines idéologies, qui ensemble rêvent en Amérique du Nord, de dépouiller les chrétiens, qui ont fait un coming out de leur foi, des chrétiens convaincus, de les dépouiller donc de leur accès à la démocratie, aux postes bien rémunérés, aux diplômes universitaires, à la vie politique engagée, les priver de leur parentalité, de l'association professionnelle, etc. On sent de plus en plus cet esprit soutenu en partie par un retour aux anciens cultes, version remix.
Argent et ministère chrétien
Ce n'est donc pas la foi chrétienne qui méprise l'argent. Tout dépend de l'usage et du lien entretenu. Des riches ont suivi Jésus ou ses premiers apôtres en demeurant riches.
Ceci, sans exclure qu'il y a eu des dérives historiques en divers lieux et moments, mais les dérives ont frappé les doctrines économiques les mieux intentionnées de façon plus dramatique (communisme, etc.). L'argent est utile au service chrétien (ministère), mais il ne doit pas le souiller. L'ouvrier chrétien doit s'en souvenir.
Ceci, sans exclure qu'il y a eu des dérives historiques en divers lieux et moments, mais les dérives ont frappé les doctrines économiques les mieux intentionnées de façon plus dramatique (communisme, etc.). L'argent est utile au service chrétien (ministère), mais il ne doit pas le souiller. L'ouvrier chrétien doit s'en souvenir.
Les ordres (ex. monastiques)
Les ordres et le voeu VOLONTAIRE de pauvreté (mise en commu des biens et du fruit du travail) peuvent expliquer une partie de la perception. Mais les ordres monastiques et religieux ne sont pas une ordonnance biblique. Ils sont un développement historique. Il reste que les personnes qui les rejoignaient au départ, en faisaient un libre choix. L'intention n'était pas le mépris de l'argent mais une forte impression de vocation (fondée ou non), la mise en commun du travail dans la poursuite d'un idéal (chaque ordre ayant sa mission, son but) et la séparation du mal (suite à de mauvaises expériences individuelles), etc.
Par contre, Jésus a prié (3) non pas que les chrétiens soient retirés du monde, mais qu'ils soient préservés du mal. Les ordres fondés uniquement sur l'isolement permanent et refermés sur eux-mêmes ne respectent donc pas ce principe. De même, le célibat imposé est un développement historique et non pas une ordonnance.
Par contre, Jésus a prié (3) non pas que les chrétiens soient retirés du monde, mais qu'ils soient préservés du mal. Les ordres fondés uniquement sur l'isolement permanent et refermés sur eux-mêmes ne respectent donc pas ce principe. De même, le célibat imposé est un développement historique et non pas une ordonnance.
Bref
Une bonne partie du mépris de la prospérité individuelle provient d'une remontée importante, depuis 40 ans, des discours qui étaient marginaux avant; influence montante et modulaire (un bloc à la fois) de l'extrême-gauche économique et d'un anticapitalisme total et sans nuance, face à un capitalisme qui manque à s'auto-réguler (ex. spéculation sur les aliments, création de fausses raretés pour la hausse des prix, etc.). Nous l'avons vu dans les rues de Montréal durant le printemps 2012, durant la révolte des subventionnés.
Le Québec met aussi beaucoup de temps à se relever et à cesser d'accuser les autres, comme si la défaite par les tuniques rouges remontait à 20 ans. Même si nos pères ont pu être exploités par un capitalisme immoral, il reste qu'il faut se relever. Je le répète:
Une partie de l'interprétation de l'humoriste provient certainement de la mauvaise compréhension de la foi chrétienne et malheureusement de certaines dérives historiques. Mais il est faux d'associer mépris du succès financier et foi. En maints lieux, les chrétiens ont un rapport équilibré à l'argent et au succès en entreprise. Je rejoins sur un point Martin MATTE, quand son père lui a dit que pour aider les autres financièrement, ils faut avoir de quoi à leur donner [autre que ses vieux meubles dont on voulait se débarrasser et vieux matelas]. C'est très évangélique comme concept: Donnez ce que vous aimeriez recevoir dans la même situation.
Le Québec met aussi beaucoup de temps à se relever et à cesser d'accuser les autres, comme si la défaite par les tuniques rouges remontait à 20 ans. Même si nos pères ont pu être exploités par un capitalisme immoral, il reste qu'il faut se relever. Je le répète:
L'Allemagne s'est relevée de deux guerres perdues en un seul siècle. Elle est redevenue prospère.Pourrait-on en revenir nous aussi?
Une partie de l'interprétation de l'humoriste provient certainement de la mauvaise compréhension de la foi chrétienne et malheureusement de certaines dérives historiques. Mais il est faux d'associer mépris du succès financier et foi. En maints lieux, les chrétiens ont un rapport équilibré à l'argent et au succès en entreprise. Je rejoins sur un point Martin MATTE, quand son père lui a dit que pour aider les autres financièrement, ils faut avoir de quoi à leur donner [autre que ses vieux meubles dont on voulait se débarrasser et vieux matelas]. C'est très évangélique comme concept: Donnez ce que vous aimeriez recevoir dans la même situation.
L'auteur de ces lignes est diplômé d'un baccalauréat avec majeure en pratique pastorale, d'un institut théologique canadien non subventionné et il a payé chacun de ses cours...
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1. Haine de l'argent et du succès financier, difficile à maintenir pour le protestantisme qui depuis la Réforme du 16e siècle, avec des personnes comme le réformateur de l'église allemande, Martin LUTHER et d'autres selon les pays, ont rétabli le principe de l'autonomie des églises des régions du monde et un sain rapport à l'argent, etc.
2. Par exemple, fondation d'hôpitaux, d'écoles, de centres pour la jeunesse des rues, de cliniques médicales, etc.)
3. Évangile selon Jean