lundi 5 décembre 2011

"Piquerie" JUNKY's 24 h, bientôt dans votre quartier !

 Junky's (24 h)
Les  juristes se prononcent sur la légalité d'une piquerie supervisée au Québec et plus particulièrement dans la Ville de Québec même. Cependant, le projet de mort supervisée rencontre de la résistance.

La Ville de Québec et plusieurs citoyens trouvent que cette activité ne cadre ni avec les projets pour le quartier Saint-Roch, ni avec l'esprit de la capitale du Québec.

Il y a fort à parier que derrière tout cela, des personnes se cherchent un job subventionné à vie, payé par nos impôts et taxes diverses, beaucoup plus que par "compassion". Chose certaine, ils n'ont "Point de repères"...

  • Si c'était par compassion, la première "piquerie" subventionnée (centre d'injection sous supervision) du Québec s'implanterait à Montréal, la métropole du Québec, où la demande est plus significative, et non dans la ville de Québec qui a une communauté de junkies de la rue plutôt limitée, témoignage des policiers à l'appui. 
  • Et ce dont une personne qui s'injecte des drogues a besoin, ce n'est pas de seringues gratuites et d'un local aseptisé pour un pas de plus vers la mort. Ce dont elle a besoin, c'est de l'aide pour se protéger contre elle-même; pour retrouver sa valeur et son identité humaine. Une telle personne a perdu le contrôle et le but de sa vie, quand elle n'a pas perdu le combat pour la vie.
Ce projet a donc toutes les allures d'un geste politique1 et opportuniste2. Voilà pourquoi les subsides devraient être accordés parcimonieusement, tout au plus de 6 mois en 6 mois, dans ce qui pourrait (suggestion ironique) avoir la bannière commerciale de
 Junky's (24/24  |  7/7)

Suggestions :
  • On pourrait l'implanter dans les quartiers résidentiels des ministres et des juges qui font cette lecture du droit actuel. S'injecter des drogues est un droit selon eux
  • Il faudrait peut-être le faire avec les commanditaires (sponsers) privés (Privatisation des subsides)
  • Subsides émis de 6 mois en 6 mois, pour une durée indéterminée
  • Une bannière, genre  Junky's  OU  Pik&Rit's  (pique et rit, avec un visage de clown) pour un cadre plus familial de quartier OU le St-Rocket's (pour St-Roch); enseigne avec étincelles en bout de nom. 
  • Et production des comédies musicales, durant le Festival d'été de Québec, où les vendeurs de pains, de saucisses et de bières artisanales font la ronde et chante avec des junkies pleins de santé aux vêtements colorés, style des années hippies, entourés d'amuseurs de rue. 
Avec un tel détournement des ressources déjà limitées, on est bien près de jeter  par terre les programmes sociaux essentiels pour les gens qui eux, ne choisissent pas de se rendre malades et qui n'ont pas les médicaments payés par la RAMQ. Actuellement au Québec, ceux qui vivent une vie à risque et se rendent malades ont les services gratuits. L'échelle de priorités a besoin d'un ajustement. D'autres qui sont malades par hérédité (ex. les diabétiques qui paient eux-mêmes leurs seringues et matériel) ou par accidents espèrent en vain des prestations ou des médicaments qui ne sont pas remboursés.

Une option comme par un autre affront : ouvrir nos CLSC et hôpitaux publics, à l'injection supervisée des drogues, tandis que les malades ont de la difficulté à accéder aux soins qu'ils paient ou pour lesquels ils ont fait provision toute leur vie, via leurs taxes et impôts. Vite appelons le réparateur des échelles de priorités et de valeurs (si ça existe...) aux élections de 2012. En tout cas, les promoteurs du projet n'ont Point de Repères, effectivement.



LIRE AUSSI

Piquerie subventionnée : la douce mort fine (morphine...) (23 mai 2011), http://yapasdpresse.blogspot.ca/2011/05/piquerie-subventionnee-la-douce-mort.html


Piquerie à Québec et prévention, vraiment? Parlons financement (6 décembre 2011), http://yapasdpresse.blogspot.ca/2011/12/piquerie-quebec-et-prevention-vraiment.html


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1.  Le geste est politique, en ce qu'il consiste à cibler la capitale du Québec qui a peu de junkies de la rue et une population de tendance plus conservatrice que Montréal. Québec, dans ce dossier, est pour les militants un symbole à mettre au pas, sous la botte d'une gauche ultra-libérale (libéralisme moral).

2.  Le geste est opportuniste, parce qu'on ne vise PAS la ville DU Québec qui a plus de junkies de la rue, soit Montréal, mais au contraire la ville de Québec. On veut donc un centre plutôt tranquille, requérant un minimum d'effort de travail et de risque, pour une subvention à vie de l'État et de la ville. L'équation est la suivante : (Profiter de la qualité de vie de la ville de Québec) + (Profiter de l'avantage d'un faible achalandage) = job peu stressante garantie par l'État et les villes.