Santé et approche de gestion de crise sanitaire : Des vécus d’enfants et de parents
Gabriel (6 ans), voudrait jouer avec des amis librement «comme dans les films»
Gabriel, 6 ans, est en première année scolaire. Ce matin du 15 mars 2021, avant de partir pour l’école, il a demandé : « Papa, est-ce que tu trouves que la vie est belle ? Est-ce que la vie était belle avant ? » (1). Gabriel aimerait jouer avec ses amis «comme dans les films», dit-il en ses propres termes. Cette détresse, son père, Frédérik l’a partagée dans une vidéo. Le partage est devenu viral. Dans les réponses-commentaires, plusieurs y ont reconnu la détresse de multiples autres enfants qui resteront ceux-là anonymes.
Le droit fondamental de respirer : les enfants supplient derrière leur masque sanitaire
Y a-t-il un droit plus fondamental que respirer? Au service de garde (année scolaire 2020-2021), en épisodes du port imposé du masque au primaire, dans une école de la ville de Québec, les enfants implorent leur éducatrice, les fins de journées. C'est un témoignage direct, car je connais cette personne. Ils sont exaspérés de l’entrave à la respiration de la journée passée, haletants, derrière leur masque. Plus ils suivent les règles de l'État québécois, plus leur rapport à l'école est devenu quelque chose de traumatisant. Les plus vrais sont les plus atteints. N'est-ce pas étrange?
Il n'y a pas de véritable consentement éclairé, constate ce papa, en contexte de la rentrée de l'année scolaire 2021-2021
Fin septembre 2021, un père à Québec écrit à la directrice de l’école, le lendemain de la soirée annuelle d’information aux parents, en lien avec la récente rentrée scolaire. Il se demande si les enfants vont pouvoir faire leur voyage scolaire, s’ils ne sont pas vaccinés : «J’ai l’impression de ne pas avoir un choix réel présentement...», écrit-il, face à la suspension d'activités parascolaires conditionnelles à la vaccination. Il craint même que le Gouvernement accède aux classes sans préavis pour forcer les tests de tous les enfants, ou pourquoi pas sur la même base, vacciner tous les jeunes d’une classe. A-t-il tort ou raison? Il n’est pas juriste. Ce qu’il faut surtout retenir ici, c’est que la confiance en la bienveillance de l’État s’effrite.
Nelly (14 ans) n'a plus de vie digne de ce nom, à cause des mesures imposées contre l'intelligence et les choix personnels
Nelly A. lance un cri du cœur dans une vidéo partagée le 11 juin 2021. Elle soulève le point sur l’imposition de la vaccination, laquelle ne fait que lui donner le dégoût envers sa vie d’ado :
«C’est compliqué […] J’ai tellement des mauvaises notes cette année, parce que je ne suis pas capable de me concentrer avec le masque [...] Mes notes ont beaucoup chuté cette année. Ça a été un méchant coup à prendre [...] Quand j’essaie de donner mon avis à moi […] il est rejeté [...] quasiment avec dégoût [...] C’est fou à quel point il y a eu de moments dans l’année où j’ai voulu laisser tomber. C’est pas une vie ça. J’veux pas vivre comme ça. J’aimerais avoir une vie normale d’ado […] Parce que là j’ai pu d’vie, j’ai pu d’vie, j’ai pu d’vie [...] En plus avec le passeport vaccinal qui s’en vient j’en aurai encore moins. Moi les mesures, ça me tue.» (2)
Que nous inspirent ces quatre témoignages sur le rôle de l’école, le développement des jeunes et leur relation à l’État?
À l’école...
À l’école, les enfants et adolescents apprennent des mots. Les mots ont un pouvoir. Ils peuvent créer et unir et ils peuvent déconstruire et diviser. Ils peuvent remplir d’aspirations motivatrices et ils peuvent tromper et démotiver. Un bon gouvernement ne doit pas abuser les mots. Avant la COVID, une «bulle», c’était joli. Avec les règles, une bulle, ça s’est mis à rimer avec une cellule (de prison). Avant la COVID, «Bien aller», ça voulait dire... Bien aller. Et les merveilles de la vie étaient ces choses qui fascinent l’esprit humain, comme la vue d’un arc-en-ciel. Mais comme dans le rêve d’Alice au Pays des «merveilles», l’arc-en-ciel COVID a semblé rimer avec mauvais rêve, incohérences, inversions et chaos.
À l’école, on veut initier les enfants à la vérité. Les chiffres et les mathématiques en sont une facette. Les sciences en sont une quête. Puisque toute vraie science tend vers la vérité, un bon gouvernement ne doit pas abuser les chiffres.
À l’école, les enfants intériorisent leur disposition personnelle au degré de confiance qui les animera toute leur vie. Un bon gouvernement ne doit pas détruire leur confiance dans la vie, ni dans son prochain. Que faire quand un grand nombre d’enfants ont l’impression que leadership rime avec règles et bonheur interdit? On y apprend aussi que son gouvernement est bienveillant, comme un berger qui protège des loups. Ou du moins, il devait l’être. Mais que faire quand de moins en moins de parents y croient, surtout quand se pointe même la menace imminente de la perte du statut vaccinal (déjà un abus dans le contexte réel actuel), avec un «abonnement» qui sera imposé, aux mises à jour des vaccins résultant en une ségrégation sociale basée sur le sanitaire?
Les bons bergers d’un peuple le protègent et le rassurent dans les temps difficiles. Ils assurent la stabilité et l’abri dans la tempête. Ils n’abusent pas de l’autorité. Ils ne demandent que ce qui est nécessaire. Cela s’applique aussi pour la protection de l’intégrité du corps de chacun. Chaque corps est un temple, inviolable. Il n’appartient ni à l’école, ni à l’État.
Le consentement éclairé redéfini
Les témoignages du parent qui écrit à la directrice d'école et de Nelly, l'adolescente qui se retrouve sans qualité de vie sociale, soulèvent le point du consentement éclairé. Comment peut-il y avoir consentement éclairé, quand il n’y a plus de choix face à un traitement préventif et expérimental? Et comment pourrait-il être éclairé, si l'information fournie est du niveau de l'infopublicité, ce qui appliqué à l'État devient de la propagande sanitaire?
Histoire : le Bloc 10, lieu d'expérimentation « médicale » du national-socialisme à Auschwitz. Source: commons.wikimedia.org, Fichier: Auschwitz Mengele Block 10.jpg |
Face à un autoritarisme montant dirigé par une élite centralisatrice, ou quand les chefs d'états ne sont plus des patriotes
UNE RÉFLEXION INÉVITABLE : les personnes atteintes par une mesure font inévitablement face à un réveil brutal. Les effets destructeurs (planifiés?) prennent diverses formes comme
- la perte de son entreprise ou de son travail,
- la perte de la socialisation,
- l'atteinte à sa propre santé mentale ou à celle de ses enfants,
- les dépenses et l'endettement démesurés qui seront suivis d'une inflation qui obligera de choisir entre 2 besoins,
- etc.
La question de la légitimité: l'incontournable question
Que je sois enfant, adolescent ou adulte, quelle est ma relation personnelle à l'État ou au Gouvernement? Déjà, si les chartes des droits, lesquelles sont ces lois au-dessus des lois, sont suspendues ou tordues par le politique, on a un bon indice. Même chose quand les tribunaux et les débats politiques et scientifiques sont suspendus. Ou quand les sommités mondiales d'hier deviennent les rejetés d'aujourd'hui, remplacés par des fonctionnaires no name ou des mercenaires dits «scientifiques». Nous ne sommes peut-être pas de grands scientifiques, mais notre couple a choisi de suivre les vrais. Pas ceux que les états ont créé de toute pièce pour un agenda politique accéléré.
Toute la question de la légitimité de l'autorité est impliquée dans une situation qui s'étend mondialement, et en fonction des dates, tel un déversement d'un polluant mortel dans une mer aux eaux claires. La question de la bonne et de la mauvaise gouvernance divise entre autres, les familles, les travailleurs et dirigeants syndicaux et politiques, les entreprises, les organismes, les membres des églises, l'OMS, etc.
La légitimité des contrôles : une question pas si compliquée au fond, quand on fait cesser le bruit ambiant (distractions) quelques instants chaque jour, pour réfléchir sur le présent et l'avenir
On peut certainement utiliser un cas possible pour l'illustrer. Imaginez ceci. À l'école, un enfant d'âge mineur est sous l'autorité de l'enseignant et d'autres intervenants qui en ont la garde en fonction des heures de la journée. Imaginons qu'un enfant arrive un jour à la maison et raconte à ses parents, qu'un enseignant lui fait des attouchements sexuels. Est-ce que les parents répondent: «Ne parle pas de cela. L'enseignant représente l'autorité et il faut te soumettre à ce qu'il te demande. Il ne peut mal agir, il est l'autorité». Cela ne saurait être une réponse appropriée. Effectivement, l'enseignant, tout comme le parent, ne peut pas outrepasser la juste autorité, celle, légitime, qui est pour le bien. Cette anecdote illustre ceci : des personnes dignes et des personnes indignes de la fonction se trouvent en position d'autorité. Et il y a donc aussi des autorités légitimes et illégitimes à la tête des états; agissant au su de tous ou dans l'ombre. Quand les lois sur les libertés fondamentales (comme respirer ou avoir une vie sociale ou penser librement) sont violées à répétition par des décrets arbitraires, et que les données sont abusées ou cachées ou non mesurées, il est permis de se demander à qui nous avons affaire.
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1. «Il faut vraiment que les choses changent, ça urge!» -- https://www.facebook.com/frederik.goulet/videos/10159350229889673/?t=110
2. Témoignage de Nelly A., 14 ans, 11 juin 2021. -- https://www.youtube.com/watch?v=xj5f2HEiUA0