jeudi 1 janvier 2009

Légalisation des drogues? Non Man!

LA DÉRIVE DU CONTINENT... OU DE L'ÉLITE INCONTINENTE
Périodiquement, nous entendons des réflexions visant à légaliser ce que l'on ne peut pas contrôler. Celles-ci viennent de la part des politiciens ou de groupes de pression et maintenant de stations de radio. Verrons-nous le jour où les jeunes n'iront plus en centre de protection de la jeunesse pour possession et vente de drogues, mais pour vols de plants de cannabis dans un ancien champ de maïs? 

Le Bye Bye 2008 de la SRC; vulgaire et inquiétant

Le Bye Bye 2008 de la Société Radio-canada (télévision); à mon sens vulgaire et inquiétant.

Un Bye Bye 2008 Vulgaire

Traditionnellement, au Québec, le Bye Bye de la SRC faisait partie des meubles, au moment du passage de l'année qui se termine à celle qui commence. Il avait toujours sa part de gags limites, mais il contenait aussi plusieurs bons moments. Il était possible de l'écouter en famille avec un enfant. Les gags plus corsés étaient habituellement codés. Cette année, il s'agissait d'un étrange mélange, où le Christ si mal aimé de notre peuple était sur plusieurs lèvres, mais dans le juron. La conduite du contenu de cette revue humoristique de l'année 2008 me rappelle la conduite automobile de certains alcooliques des années 1970; avant que notre gouvernement resserre les normes de la conduite avec facultés affaiblies par l'alcool et les drogues. La baise simulée y est apparue à quelques reprises et à un ou deux moments. À un moment, l'acteur représentant le député Maxime Bernier feint l'acte sur la table de la cuisine, avec celle représentant Julie Couillard et lui dit: «Ma grande cr.... ! 

Un Bye Bye 2008 inquiétant

Dans deux mises en scène représentant un éditorialiste de la télévision et un animateur, les gags à caractère social étaient plutôt de mauvais goût. Par moment, il est devenu difficile de savoir s'il s'agissait de gags, où si c'était de l'humour prétexte au gerbage haîneux. Un bon exemple fût la sortie contre les Canadiens hors-Québec (qui ont voté majoritairement pour le parti Conservateur lors de l'élection 2008), où il est devenu évident que le commentateur Jean-François Mercier, dans un genre de transe haineuse, ne versait plus dans l'humour. Je suis persuadé qu'il croit la plupart des choses qu'il a lancées sous couvert du personnage du Gros Cave. Ici, l' "alcoolique des années 1970" pour reprendre ma perception générale du Bye Bye, avait non seulement franchi la ligne latérale de la chaussée du show business, mais il était sonné et dans le fossé. Et comme ce chauffard, il se prétendait toujours en contrôle de son véhicule, demandant aux passants juste un petit coup d'épaule pour reprendre la route, alors qu'il lui fallait une dépanneuse bien équipée.

Bref, quand il ne s'agit plus d'humour, ni de caricature des personnages, mais que cela devient un règlement de compte (politique ou autre), on a franchi une limite. Était-ce seulement de la subtilité d'interprétation pour l'auditeur que je suis? J'en doute. C'est une nouvelle tendance dans laquelle les humoristes ne font plus seulement de l'humour caricatural, mais de la politique et de l'éthique, qu'ils n'ont pas toujours, par ailleurs. Avec le temps, le Bye Bye de la SRC est passé d'un moment de passage plutôt agréable, entre deux années, que l'on pouvait regarder en famille, avec les enfants assez vieux pour être debout à 23h, à un flash vulgaire, tantôt folk et presqu'amusant, mais plus souvent en perte de contrôle. Même les gens de la salle, ne savaient plus s'ils devaient rire ou être choqués à plus d'un moment, si bien que plusieurs prétendus punchs tombaient à plat. Serait-il temps pour moi de dire bye bye au Bye Bye?